Chapitre 1 : Arrivée dans l'école

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PDV de Hwanghon :

Je regardais avec impassibilité le paysage défiler par la grande fenêtre du bus où je me trouvais contre mon gré. Mon regard ne se fixait sur rien, j'étais trop fatiguée pour ça. J'avais froid. Et quelle putain d'ironie pour un loup-garou qui a littéralement une température corporelle supérieure à la normale.

J'ai agripper assez agressivement mon pantalon au niveau des genoux avec mes mains et me suis tendue à cause d'un courant d'air provenant d'une des petites fenêtres ouvertes sur les places juste devant moi. J'ai frissonner. Pourquoi ces putains de "protecteurs surnaturels d'enfants adoptés" m'avaient récupérer directement après l'école ? Je n'ai même pas eu l'occasion de prendre dans mes bras mes parents, ni même mon frère et mon chien avant mon départ. Je fut directement conduit à l'aéroport dans une grosse voiture noire aux vitres teintés.

Et maintenant ? J'étais aux États-Unis, dans la région de la Nouvelle-Angleterre, dans un car composé d'individus que je ne connaissais pas, que je ne sentais pas, et que dont la plupart respirait soit la trop grande jovialité d'aller dans un endroit sans leurs parents, soit de dépression car ils ont été enlevés à leur famille (un peu comme moi actuellement).

“L'institution académique de Nevermore, situé dans l'État du Vermont et proche de la ville de Jéricho vous souhaite la bienvenue” une voix semblant sortir des entrailles du car retentit, faisant taire les quelques discussions aléatoires qui se faisaient ici et là.

“Comme vous devez vous en être rendue compte, le brouillard que vous traversez actuellement est un brouillard surnaturel, brouillant les appareils humains, les empêchant mentalement et physiquement de traverser cette barrière. Néanmoins, la ville de Jéricho est cependant peupler d'êtres humains qui vivent reclu de la société américaine depuis plusieurs années. Leur entrée et sortie sont contrôlés et il faut savoir qu'ils sont plus ou moins au courant de votre véritable nature. Disons qu'ils se font une petite idée..” la voix (féminine) expliqua, alors que petit à petit, le véhicule s'extirpait de la brume en question.

Devant nous, entre collines et vallées, se dressait un véritable château centenaire, assez grand pour sûrement accueillir plus d'une seule école à la fois.

“Chaque année, Nevermore Academy à la chance de recevoir une bonne centaine d'étudiants. Habituez-vous à la présence des autres, car ce seront vos camarades pour les 3 prochaines années de votre vie” cette déclaration me fit rouler des yeux.

Ces 3 années allaient être longues...

“Vous pourrez vous rendre chez vos parents lors des grandes vacances uniquement s'ils vivent aux États-Unis, dans le cas contraire, l'école se fera un plaisir de vous gardez dans les dortoirs ou dans des appartements au sein de Jéricho” j'ai grincer des dents, me rendant compte que je ne pourrais plus voir mes parents avant un bon moment.

“Les téléphones sont interdits en dehors de vos chambres de dortoirs et de votre dortoir en lui-même. Vous devez l'utiliser comme "activité amusante" mais pas y rester coller toute la journée. De toute manière.. Vous serez occuper de bien des manières” cette voix continua un peu à expliquer les règles à respecter avant de s'arrêter finalement, quand le car eu atteint le grand portail du château.

Nous sommes rapidement descendus, prenant nos valises avec nous. Nous avons attendus quelques instants avant que, dans un crissement sonore, le grand portail s'ouvrit devant nous. Je ne faisais pas attention à la masse d'élèves auquel j'étais associée, jusqu'à ce que je me cogne à la personne devant moi. En observant bien, je vis un détail étrange. Les cheveux d'abord raide de l'individu se relevèrent dans un bruit de sifflement.

“Une gorgone !” j'ai penser avant de lancer mon bras comme un réflexe vers la tête de la fille, lui donnant une claque dans l'espoir de détourner son regard de moi.

Ça a marcher, et la fille regarda dans les yeux 3 personnes derrière moi qui se transformèrent en pierre. Je m'étais baissée, évitant sa vision avant de m'éclipser du chaos que j'avais causé. Me fondant parmi ceux que je pensais être des vampires, j'ai recoiffer mes cheveux courts en un temps record avant de paraître le plus naturel possible.

“Je vous souhaite la bienvenue, chers nouveaux élèves. J'espère que votre voyage, peu importe d'où vous venez, s'est bien passé. Je vous invite dès maintenant de vous dirigez vers le hall de l'académie pour être rajouter dans notre base de données. Vos chambres vous seront alors attribuées” celle que nous pouvions deviner être la directrice nous annonça.

Il y avait des exclamations excités, des soupirs, des râlements parmi les 70 individus dont je faisais partie actuellement.

Comme indiquer, nous sommes aller dans le hall faire la queue devant les bureaux du secrétariat. Après être passer et avoir été rajouter dans le registre sous le numéro 52, on me donna le double de la clé de ma chambre. Je la partageais avec une sorcière, une métamorphe et une médium apparemment. Les vannes que m'avait lancer la secrétaire ne m'a pas trop plu, et visiblement ça a du mettre mal à l'aise la personne après vu mon expression carnassier.

“Chaque sorcier ou sorcière a besoin de son toutou” elle m'avait dit.

Blague de mauvais goût à faire à un loup-garou / 10 ?

“J'ai entendu dire que les métamorphes et les loups-garous s'entendent très bien. Peut-être que vous pouvez être de la même famille ?” elle avait lancer par rapport au fait que mon autre colocataire soit une métamorphe, et que métamorphes et loups-garous avaient la capacité génétique de se reproduire sans problème

Note : Il s'agit d'une blague de mauvais goût sur de l'inceste.

“Attention aux sans-visages, ils n'auront aucune pitié d'user le visage de leurs colocataires pour s'embellir” elle lança tranquillement, sans pression.

Des suppositions sûrement fausses, super.

Récupérant mon dossier et la clé de ma chambre, j'ai montrer un sourire carnassier peu joyeux à son égard.

“Stagiaire non ? Ça se voit, tu vas pas rester longtemps. Bonne qu'à faire du café” j'ai poussé un grondement sourd que j'avais retenu pendant tout ce temps.

C'est sur cette note peu appréciable que je suis arriver devant le dortoir. Je l'ai regarder un peu avant d'y entrer. Plus j'approchais de ma chambre, plus je sentais cette tension alourdir l'air. Mais finalement, cette impression me quitta quand je suis arriver devant le numéro de ma chambre.

“Le numéro 105” j'ai dit, avant d'entrer ma clé dans la serrure.

À peine avais-je avancer dans la chambre que je sentis un corps s'écraser sur moi.

“Bienvenue colocataire !”

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 15, 2022 ⏰

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