CHAPITRE VINGT-TROIS

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Il s'assit face à son coach et à Nuria qui étaient déjà attablés un café chacun posé devant eux.

- Bonjour, dit-il très doucement, la voix encore fatiguée avant de s'asseoir avec ses hôtes.

- Comment tu vas? S'inquiétait la journaliste qui avait l'air de ressentir la peine de Pablo.

- Je ne sais même pas. Finit-il par dire après avoir réfléchis quelques dizaines de secondes.

- Pablo, saches que tout ce qui sera dit ici restera ici entre nous, saches aussi que tu ne dois pas te sentir obliger de nous raconter ce qu'il ne va pas. La femme de son coach attrapa la main du jeune barcelonais, qui était posée sur la table.

- Je te connais assez pour savoir que tu es du genre à avoir du mal à exprimer ses émotions, donc ne te sens pas forcé. Poursuivit son coach en buvant une gorgée de son café, mais j'ai remarqué que ça doit faire un mois et demi que ça va pas trop dans ta petite tête, ça se ressent aux entraînements. Pablo hocha la tête et se décida tout de même à tout déballer, se disant que cela ne pouvait que lui faire du bien.

- Enfaite, ce qui me vexe le plus, c'est qu'il s'est passé quelque chose entre moi et une autre personne et que tout le monde se mêle de l'histoire.

- Développe un peu s'il te plaît. Pablo eut du mal à répondre à son coach, l'histoire concernait quelques uns des joueurs du club catalan et même si il était très énervé et vexé à cause du comportement de ses coéquipiers et amis, il avait toujours appris à séparer le professionnel du personnel et ne voulait pas que cette histoire leur porte préjudice sportivement parlant. Qu'est-ce qu'il y a? Il réfléchit quelques instants avant de comprendre, ça concerne des coéquipiers aussi? Il acquiesça. Ne t'en fait pas, comme Nuria a bien dit, tout ce qui est dit ici, restera ici. Et je te promets que cela n'influencera pas mes choix sportifs. Soulager par les propos de son coach et le regard rassurant de la femme de ce dernier, il décida de se lancer.

- Fin décembre, je me suis mis avec une fille. Tout se passait très bien, elle m'accueillait dans sa chambre toutes les nuits, elle m'aidait en cours et pour mes contrôles, on se prenait pas la tête, bref parfait. Xavi et Nuria n'avait pas l'air de comprendre où le milieu de terrain voulait arriver. Sauf que cette fille s'avère être la meilleure et plus vieille amie de ma sœur. Voyant qu'ils ne comprenaient toujours pas le problème dans son histoire il poursuivit dans l'espoir qu'ils comprennent bien la totalité de l'histoire. Livia m'a toujours interdit de sortir avec elle. Simultanément, ils hochèrent la tête, mais je l'ai quand même fait. Quand elle l'a découvert, elle a piqué une crise monstrueuse, et je pèse mes mots. Je l'avais rarement vue dans un tel état. Elle a demandé à cette fille de choisir entre son amitié avec Liv ou sa relation avec moi. Pablo put lire dans les yeux de ses auditeurs qu'ils s'attendaient à la pire suite possible. Elle n'a pas choisi, nous mettant tous les deux à la porte et depuis on ne s'ait pas vraiment revus. Nuria posa un regard interrogateur après le « pas vraiment revus », hier soir on s'est croisés sur le parking de l'unif. Mais jusque là pas trop de soucis, je crois que j'étais un peu déprimé et mes potes faisaient tout pour me remonter le moral, surtout Pedri. C'est hier soir que tout a « dégénéré », ils m'ont emmenés au restaurant pour me faire penser à autre chose mais ils m'ont amenés là où j'avais emmener, ils comprirent qu'il ne savait pas très bien comment qualifier Mila, vu la très faible clarté de leur histoire, où je l'avais emmener fêter la Saint Valentin le quatorze. J'ai donc passé la soirée à penser à elle, c'était insoutenable et au moment où j'ai sentis que j'allais craquer je suis sorti prendre l'air un bon bout de temps, tellement que c'est eux qui sont sortis après voir payé l'addition. Quand ils sont sortis, ils étaient mal à l'aise, comme si ils avaient une mauvaise nouvelle à m'annoncer puis ils ont quand même finit par me dire « il faut que tu apprenne à avancer sans elle », je me suis vexé, je suis partit et je t'ai appeler.

- Comment elle s'appelle? Demanda la journaliste après un long blanc.

- Mila. En prononçant son prénom, un sourire vint automatiquement se loger sur ses lèvres, il aimait tellement prononcer son prénom.

- Moi ce que je pense, c'est que tu es complètement amoureux d'elle. Il le savait au fond de lui mais ça lui fit quand même un choc de savoir que quelqu'un avait put le remarquer. Mais que tu ne veux pas faire du mal à ta sœur parce que malgré ce que tu te butines à dire, tu tiens beaucoup à elle.

- Je pense la même chose, s'exprima Xavi en appuyant les propos de sa femme. J'ai remarqué tu sais.

- Remarqué quoi?

- Que depuis le retour après la trêve hivernale, le petit Pablo Gavi s'entraînait nettement mieux et largement plus sérieusement. Pablo était heureux que son coach ait remarqué qu'il était performant sur le terrain.

- Je dois vous avouer que je suis un peu perdu. Lâcha le jeune et bel espagnol.

- Tu l'aimes? Demanda Nuria du tac au tac.

- Ouais. Beaucoup même. Avoua-t-il

- Alors il n'y a qu'une chose à faire. Pablo interrogea la légende catalane du football. Fonce. Voyant Pablo perplexe il se décida à le convaincre en le mettant face à la réalité, et prend toi un mur si il le faut mais au moins tu sera fixé. Imagine qu'actuellement elle ne fasse que penser à toi, et que toi tu passes à côté d'une histoire sincère avec elle parce que tu flippes..., tu te sentirais vachement con quand même. Il hocha la tête, rassembla vite toutes ses affaires et quitta la maison, sans oublier de remercier ses hôtes, direction l'université.

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Mais dites leur de devenir psy.
J'aime beaucoup ce chapitre, je sais pas ce que vous en pensez.
Bref n'hésitez pas à commenter et à voter, ça me fait toujours plaisir.
Bisous mes vidas, prenez soin de vous 🫶🏼

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