𝙲𝙷𝙰𝙿𝙸𝚃𝚁𝙴 𝟹

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Le vent

Nassau, Bahamas

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Nassau, Bahamas

Quand le fourgon est revenu nous récupérer sans l'or, Ward a directement décidé d'aller au poste de police. Rafe me tient la porte et me laissa passer après son père qui demanda à l'accueil pour voir quelqu'un qui est de service. On patienta quelques instants avant qu'un policier nous reçoive. Mais alors que ce dernier nous incitait à le suivre, Ward se tourna vers moi.

« Cassie, tu devrais nous attendre ici, dit-il.

- Pardon ? questionnais-je en haussant les sourcils.

- Rafe et moi on s'occupe de ça. Je t'ai invité à venir avec nous aux Bahamas alors je ne veux pas te mêler à cette histoire.

- Je ne suis pas stupide, Ward, roulais-je des yeux en croisant mes bras sur ma poitrine. Je sais très bien que vous allez inventer je ne sais quel mensonge pour récupérer, et l'or, et Sarah.

- S'il te plaît, insista-t-il calmement et en posant ses mains sur mes épaules. Laisse-nous nous occuper de tout ça. Et puis j'ai une conversation à avoir avec mon fils. »

Il avait dit la fin de sa phrase en quittant mes yeux pour croiser ceux de son fils qui ne montrait aucune émotion.

« C'est pas comme si j'avais le choix de toute façon, soupirais-je.

- Merci, Cassie, me sourit-il. Attends nous ici, on devrait pas en avoir pour longtemps. »

Il enleva ses mains de mes épaules et fit un signe de tête à son fils pour qu'il le suive. Et après m'avoir lancé un regard, Rafe suivit les pas de son paternel et ils quittèrent mon champ de vision. Je soupira en décroisant mes bras et posa mes fesses sur un fauteuil à l'accueil. J'attrapa un magazine qui traînait et l'ouvrit à une page au hasard.

Après un bon quart d'heure, je souffla d'ennui et alors que je m'affalais peu gracieusement sur le fauteuil et étendait mes jambes, quelqu'un eu le malheur de passer près de moi au même moment. Il trébucha donc à cause de mes pieds mais se retient au mur d'à côté. Je plaça aussitôt mes mains sur ma bouche en me réinstallant correctement sur le fauteuil.

« Oh merde, pardon, m'excusais-je. Je suis désolée. »

L'homme se redressa et planta ses yeux dans les miens. Jeune et grand aux cheveux brun et aux yeux verts, plutôt beau gosse. Il étira ses lèvres dans un sourire charmant et déclara :

« Ce n'est rien. Je ne regardais pas où je mettais les pieds. »

Je lui souris doucement en baissant la tête, légèrement gênée.

« Je peux vous aider peut-être ? demanda-t-il aimablement en tenant son dossier en mains.

- Oh, non merci c'est gentil. J'attends quelqu'un.

SMOKE AND GOLD [2] - Outer BanksOù les histoires vivent. Découvrez maintenant