Carte d'embarquement s'il vous plaît ? » La préposée m'a demandé avec le sourire alors qu'elle tendait la main avec impatience.
J'ai placé mon laissez-passer dans sa main et lui ai rendu le sourire.
"Merci, mademoiselle." Elle se tenait à un protium avec un scanner intégré dans le dessus. Elle a retourné ma carte d'embarquement sur le côté du code-barres, l'a scannée et me l'a rendue. "Vous êtes tous prêts. Voilà et merci d'avoir pris l'avion avec Air Canada."
Je lui ai souri et j'ai suivi les autres invités dans le grand couloir qui menait à l'avion. Nous étions à l'arrêt car certains des invités ne savaient pas où aller. Je me suis tenu debout et j'ai attendu avec le reste d'entre eux, mais à l'intérieur, je voulais crier. J'étais loin de chez moi depuis deux semaines. Deux semaines entières en affaires. Mon entreprise payait la facture pour ce voyage, mais j'étais néanmoins prêt à être de retour dans mon propre lit.
"Oh, M. O'Brien." J'ai entendu l'appel de la hôtesse de l'air.
Un gars en kakis et une casquette de baseball à l'envers portant l'emblème des Mets de New York était le prochain en ligne. Il avance avec un sourire très fringant.
"Juste Dylan." Il rit en remettant son laissez-passer à la femme.
"Oui, Dylan. On dirait que vous êtes au siège F1, classe affaires." Elle rougit, je peux le voir même d'ici. Mais soudain, quelque chose clique, Dylan O'Brien ? Comme dans le Dylan O'Brien. Une énorme vague d'excitation me survit. Le chapeau des Mets le confirme, n'est-ce pas ? Dylan freaking O'Brien est dans mon avion ! Je me retrouve soudainement éternellement reconnaissant d'être en voyage d'affaires.
J'étais un gâchis d'anxiété quand je suis finalement arrivé à l'hôtesse de l'air. Je rebondis d'un pied à l'autre en voulant juste avoir un aperçu de la célèbre célébrité.
« D'accord, voyons voir. » Elle sourit en me prenant mon laissez-passer et en le regardant. "On dirait que vous êtes en F2, un siège côté fenêtre."
Je l'ai à peine entendue en montée à bord de l'avion. J'ai scanné les allées pour trouver mon siège, et il est vrai que Dylan O'Brien aussi.
C, c
D, d
E, e
F. Je vois ma rangée et je me dépêche de ne pas tenir la ligne plus loin. Je ne vois personne dans le siège de l'allée, seulement un sac à dos. Je me glis dans l'endroit qui m'a été assigné à côté de la fenêtre. J'ai vérifié mes autres bagages et je n'ai apporté qu'un sac surdimensionné pour contenir mes autres affaires. Je me suis posé sur le sol entre mes jambes et j'ai sorti mon téléphone, mes écouteurs et mon ordinateur portable. J'ouvre le plateau du siège devant moi et j'installe mon petit moyeu qui me sauvera de l'ennui.
Tout comme j'ai trouvé la liste de lecture parfaite de chansons à écouter, mon compagnon pour les prochaines heures fait son apparition. Il soulève son sac à dos et se remplace dans le siège. Je le regarde et je lui donne un sourire poli, quand mon cœur saute dans ma bouche. C'était lui ! Je ne pouvais pas le croire. Il a rendu mon sourire avec un sourire qui montrait toutes ses dents, mais je le remarque qu'il passe un sondage rapide sur le reste de moi comme elle le fait. J'étais sûr que je m'évanouirais à tout moment.
« Carte jaune ? Je les aime." Il me dit de regarder à nouveau de mon téléphone dans ma main.
« Quoi ? Oh oui ! C'est l'un de mes groupes préférés." Je dis que mon cœur bat si fort que je suis sûr qu'il l'entendra.
"Oui, ils sont assez géniaux." Il a répondu en se caressant le menton et en détournant le regard avec le sourire.
Je pense que la conversation est terminée alors qu'il ouvre son sac à dos et sort son propre téléphone. Je fais à nouveau face à l'avant et j'envoie un texto rapide à ma mère.
