Juste un peu d'amour (Kid x OC x Killer)

2: Deuxième rencontre (Kid).

C'est l'histoire d'un jeune garçon, qui rêvait de liberté depuis toujours.

Il vivait dans une famille qui avait déjà abandonné ces rêves depuis longtemps. Il avait des frères qui avaient déjà quittés la maison et des sœurs qui restaient avec leur mère, ne voyant pas plus loin que cette ville pourrie...

Son père était parti après avoir dit que c'était la faute de ces propres enfants, si il n'avait jamais rien réussi dans la vie.

Quelle blague... Cet homme avait toujours été un minable...

Sa mère l'avait mis à la porte, parce qu'elle en avait marre de voir toujours la police, venir lui poser des questions.

Le pire dans tout ça... C'est que Kid n'avait jamais enfreint la loi.

Et oui, même si certains trouvaient cela difficile à croire. Un jour, il est tombé sur un homme, qui avait fait tomber ses clés de voiture, il avait voulu les lui rendre, mais en voyant Kid, avec son regard mauvais et sa tenue débraillé, l'homme a crû qu'il l'agressait.

Il a ensuite commencé à traîner avec d'autres gamins de son âge, qui lui attirèrent des ennuis, après que l'un d'eux eut tabassé une personne, pour lui voler son sac, les membres du groupe décidèrent de dénoncer Kid à leur place...

Et de fil en aiguille, il s'était retrouvé tout seul... Il avait même perdu la seule personne qu'il avait aimé, une fille qui s'appelait Victoria. Cette ville pourrie, lui avait enlevée la seule lumière qu'il avait jamais connu... Et il s'en voulait... Car il n'avait jamais eu la chance, de lui dire ce qu'il ressentait vraiment.

Mais, il allait essayer, il était prêt à tout pour réaliser ses rêves, même si personne ne croyait en lui.

« Dégage ! On ne veut plus de toi ici ! »

Enfin... Il allait essayer.

C'était son troisième emploi.

Apparemment il effrayait la clientèle, mais quand il essayait de sourire, apparemment, c'était encore pire. Et ses collègues n'aimaient pas son caractère, trop difficile à vivre.

Aujourd'hui, une vieille femme était allée parlée à son manager, parce que son visage ne lui revenait pas et comme c'était une personne importante...

Oh... Désolé si je ne veux pas participer à la fête d'anniversaire d'une personne que je ne connais même pas, ce n'est pas comme si vous attendiez tous qu'elle s'en aille, pour prendre sa place...

Quelles conneries...

Toujours d'un air énervé, il arrêta sa moto devant le restaurant « Le Baratie », mais il était déjà fermé...

Son ventre gargouilla et il soupira, il n'avait plus rien à manger chez lui.

« Hey ! »

Il redémarrait son moteur.

« Hey toi ! »

« Hein ? C'est à moi que tu parles ? »

Un garçon, vêtu d'un tablier de la marque du restaurant l'interpellait.

« T'inquiète pas, je vais pas rester je m'en vais. »

« Non attends. Tu as faim ? Je peux nourrir gratuitement si tu me donnes un coup de main. »

« ...Quel genre de coup de main ? »

« Mon collègue m'a lâché pour aller à son rencard. Et mon patron sera furax si le ménage n'est pas fait avant demain. »

« J'ai une tête à faire la plonge ? »

« C'était juste une proposition. »

Dit-il, en haussant les épaules.