17. AIMÉE

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Mon père gare la voiture.

Dans un mouvement de foule, nous sortons tous et retirons les valises du coffre, les emmenant dans la maison.

- Aimée, tu vois avec Luciano où dormir. C'est vous qui voyez. Dit ma mère.

J'hoche la tête et entre dans la maison, suivie par Luno.

Nous montons dans ma chambre, où je laisse mes valises.

- Tu veux dormir où ? Demandé-je à Luciano.

- Je sais pas. Dit-il.

- Eh il dort pas avec moi. Peste Owen en passant sa tête dans l'ouverture de la porte.

- Pas avec moi non plus. Rajoute Laïa.

Je leur fais un signe de main pour leur dire de partir.

- Je peux dormir dans la chambre de Cay' ou sur le canapé ça me gêne pas.

- Non, tu vas réveiller Cayden quand tu vas aller te coucher et le canapé est pas confortable. J'ai un matelas et des draps, ça te vas ? Pour mettre dans ma chambre ? Demandé-je.

- Oui, c'est bon.

Je lui souris et il me rend mon sourire.

Avec son aide, je finis par arriver à faire son pseudo lit.

- Faut aller au lycée aussi. Pour t’inscrire. Dis-je.

- Oui, tu y vas cette aprem ?

- Oui. Je suis sensée manger là-bas aussi.

Il hoche la tête et m’attrape par le bras, me descendant dans l’entrée.

- Met tes chaussures, prend ton sac. On y va.

J’hoche la tête et fais ce qu’il me dit.

Une fois redescendu vers lui, j’ouvre la porte et nous sortons.

Nous marchons, et Luciano s’arrête au magasin le plus proche, où il entre.

Il vagabonde dans les rayons, pendant que je le suis à la trace, il finit par s’arrêté dans le rayon scolaire et prend plusieurs affaires.

Il attrape des cahiers, un stylo quatres couleurs, et un sac à dos noir.

Il passe à la caisse et paye le tout avec une carte bancaire toute noire.

Nous continuons ensuite notre trajet vers le lycée.

Une fois là-bas, les badboys et les populaires qui fument au coin fumeur comme toujours se retournent vers nous et se mettent à dévisager Luciano d’un air arrogant.

Ce dernier se tend, alors je l’attrape par l’avant-bras et entre dans le premier bâtiment, l’administration.

- Fait pas gaffe à ces connards. Ils se croivent les plus forts. Lui dis-je en toquant à la porte de la proviseur.

- Entrez. Déclare la voix de cette dernière à travers la porte en bois marron.

J’entre dans la petite pièce blanche, laissant passer Luciano avant de refermer la porte.

À la vue de Luciano, la proviseur hausse les sourcils, ne connaissant pas son visage.

- Qui m’apportes-tu Aimée ? Demande-t-elle.

- Un nouveau, il aimerait s’inscrire ici pour une durée indéterminée. Dis-je en m’asseyant sur une chaise.

- Dans quel établissement étais-tu avant ?

- J’avais un tuteur. Dit-il.

La proviseur plisse les yeux.

- Un petit riche ? Rigole-t-elle.

- Oui. Opigne-t-il.

En même temps, la mafia rapporte des millions.

La proviseur rigole de la perspicacité de Luciano.

- Et donc, pourquoi es-tu ici ? Demande-t-elle.

Luciano me jette un coup d’œil, comme pour savoir s’il peut le dire. J’hoche la tête, tout le lycée est au courant que je suis maman.

- Comme vus le savez peut être, Aimée est maman et hier nous avons appris que j’étais le père. Donc, vu que je vivais au Mexique, j’ai suivis Aimée jusque ici pour lui montrer mes talents de papa et elle décidera si elle veut oui ou non que je sois le père de Cayden. C’est tout.

La proviseur hoche la tête avant de sortir un dossier.

- Ton nom et prénom.

- Luciano Alcaraz. Dit-il après un instant d’hésitation.

Sans même prendre la peine d’écrire, la proviseur tape son bureau avec sa main droite et remonte son regard dans celui de Luno.

- Alcaraz hein. Je savais que ton visage me disais quelque chose. Dit-elle avant de reprendre. Un petit mafieu non ?

- Oui. Avoue-t-il.

Elle écrit ensuite son nom et lui demande pleins d’autres choses qu’elle écrit.

- Tu veux être en quelle classe ?

- Terminale. Dit-il en fronçant les sourcils.

- Terminale combien ? La même qu’Aimée te vas ?

- Oui.

- Très bien, donc Terminale 3. Je t’imprimerai ton emploi du temps, pendant ce temps reste avec elle.

Nous hochons la tête et sortons de cet endroit.

Je t'aime plus que tout. [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant