9. ???

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PDV : ????

- Deux mains sur la crosse, pied droit en avant, pied gauche en arrière, tu vises et tu tires. Dis-je alors que l’adolescent suit mes conseils.

Il se place comme je lui ai dit, face à la cible, il vise et tire.

Bam, à deux doigts du parfait.

- C’est bien. Mais il te faut encore de l’entraînement. Davis t’attend dehors avec tous les autres, pour le sport. Dis-je en attrapant l’arme de ses mains.

Il attrape sa veste et quitte cette pièce.

Deux mois que je l’entraîne, et il est toujours pas capable de se placer tout seul.

Putain ces gamins là ça me soûle.

Et puis, pourquoi ils veulent travailler ici ?

Si c’est pour l’argent, ils ont cas travailler plus à l’école pour être avocat.

Si c’est pour la passion, je les crois pas. Qui a envi de bosser dans les affaires dans lesquels je travaille ? Dites-moi.

Ce métier ne devrait se faire que par amour et par descendance. Ce serai moins le chao. Par amour, je veux dire mari et femme. Par descendance, les enfants.

Après avoir rangé le glock 18 dans la vitrine, je prend la voiture pour aller dans la grosse villa où nous vivons tous.

Enfin, presque tous.

Seuls les descendants direct vivent ici. Donc seulement mes frères, mes sœurs et mon père. Les femmes de mes frères et leurs enfants vivent dans les maisons, ou les villa, ça dépend combien ils sont, autour de notre résidence. Mes deux sœurs sont célibataire et j’espère qu’elles vont le rester. C’est mes petites protégées.

Je gare ma Bugatti dans le garage et pénètre à l’intérieur de la maison.

- Orazio ? Appelé-je, lassement.

Je marche dans tous les couloirs, cherchant désespérément mon frère, l’appellant de tous les côtés.

- Oh ! Bonjour toi, Orazio est parti chez sa femme, elle a un problème avec leur gosse. M’informe ma sœur.

Putain d’Orazio.

Putain de femme.

Putain de gosse.

- Merci de me prévenir. Pesté-je.

Elle hausse les épaules avant de repartir je ne sais où.

- Eh attend, Aria ! Dis-je à la poursuite de ma sœur.

Elle se stoppe si brusquement que je peine à lui rentrer dedans, avant qu’elle se retourne.

- Quoi ? Grogne-t-elle.

- Tu sais ce qui arrive à Valentina ? Demandé-je, tout de même inquiet pour ma filleule.

- Non, il a juste dit qu’il y avait une urgence avec elle. Dit-elle.

- Ok. Répondis-je froidement en tournant les talons.

Je t'aime plus que tout. [ TERMINÉE ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant