L'affection du démon

Chapitre 14 : Sources chaudes et pas que...

Le couple n'aura pas pu être réuni avant le début des festivités. Hazelion était resté avec Izia, pendant qu'Eiry échangeait avec Diaria.

- Si je ne me trompe pas, ton homme est en train d'aider à tout installer.

- Au fait, ça ne pose pas de problème qu'il soit là ? Il reste l'empereur et un démon.

- Tout va bien ; tu n'as pas à t'inquiéter pour ça et puisque c'est pour toi que vous vous trouvez ici, il ne fera rien d'inconsidéré.

- Il a l'air de bien s'entendre avec Izia.

- Je ne l'ai jamais vue s'emporter aussi vite, qu'avec lui. Elle qui est très calme habituellement, j'ai été surprise la première fois où je l'ai entendue lui crier dessus.

- Il est vrai, qu'à la voir ainsi, on ne l'imagine pas lever la voix.

- Quand ça arrive, ce n'est pas pour rabaisser ou blesser la personne. Regarde qui voilà. Ne tarde pas autrement, il va me reprocher de t'avoir accaparée toute la journée.

- Je vais le rejoindre. Bonne soirée.

- Toi aussi.

Depuis qu'il l'avait vue, le démon n'avait pas quitté la femme des yeux.

- Tu as décidé de venir finalement.

- Pas pour longtemps. Je suis fatiguée, alors je ne vais pas rester trop tard.

- Tu veux aller dormir maintenant ?

- Je peux tenir quelques minutes.

- Tu en es certaine ?

- Tu souhaites peut-être que j'aille demander à un autre, d'être mon cavalier ?

- NON !

Amusée, Eiry ne se cacha pas pour rigoler.

- Arrête de te moquer, ce n'est pas drôle.

- Ce n'est pas de la moquerie.

- Tu rigoles de moi alors c'en est.

- Serais-tu irrité par ma réaction ?

Le couple n'aura dansé que deux fois, avant qu'Eiry décide de rentrer pour se coucher. Ne trouvant pas l'intérêt de rester seul, le démon se retira à son tour.

- On dort ensemble ?

- Tu vas être sage ?

- Ai-je eu des gestes déplacés, les nuits précédentes ?

- Rien que le fait de t'introduire dans mon lit pendant que je dors et sans me demander est un geste déplacé. De plus, je te rappelle que tu étais nu.

- Je dors tout le temps nu. C'est pour laisser mon corps respirer.

- Si tu tiens à ce qu'on dorme ensemble, je te demanderais juste de garder ton sous-vêtement.

- Rien que ça ?

- Si tu ne me tripotes pas au beau milieu de la nuit et que tu te tiens à ma condition, oui.

Heureux, il retira presque tous ses vêtements et se faufila sous la couverture.

Pendant deux semaines, ils sont restés. L'une pour découvrir ses origines et apprendre à utiliser ses capacités et le second, pour concrétiser ses projets. L'heure du départ approchait à grands pas. Dès qu'ils eurent récupéré leurs affaires, ils sont sortis de la maison.

- Izia, il faut que l'on s'en aille. Tu pourrais lâcher Eiry ?

- J'ai bien le droit de l'enlacer, non ? Ma chérie, promets-moi que vous reviendrez nous rendre visite. Même si tu viens seule, ce n'est pas grave ; nous ne serons pas dérangées par ton compagnon.