Never forget.

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J'ai pleuré en l'écrivant.

Vous avez reçu la notif ?

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Tic. Tac.

Mes sens sont en alerte, je cherche le bruit.

Les garçons sont figés, je suis seul dans la maison de Jaden, cherchant désespérément l'objets de mon cauchemar.

Les tic tac s'accélèrent, deviennent de plus en plus rapide, de plus en plus aiguë.

Ma tête tourne dans tous les sens.

Je vais mourrir.

Une odeur de cramée flotte dans l'air qui devient vite irrespirable, mes cries ne sortent pas de ma bouche, je suis incapable de parler.

Une douleur me vrille la hanche, je m'écroule au sol, violemment.

Au même moment, le boum retentit, celui qui signe la fin.

Tout explose. Les garçons disparaissent rapidement de mon champ de visions, je me retrouve encore une fois seul.

J'ai mal partout, je n'entends plus rien, je suffoque.

La fumée brûle mes poumons qui cessent de fonctionner au bout d'un temps indéterminé.

Je me recroqueville en appuyant d'une main sur ma hanche, une autre sur mon coeur.

Il ralentit, jusqu'à s'arrêter complètement.

Je manque d'air, suffoque et essaye de le faire repartir.

Mais rien ne marche.

Je suis morte.

Je me redresse d'un coup sec, ma tête me fait comprendre qu'elle n'est pas d'accord.

Une migraine foudroyante m'assaille sans que je ne puisse rien faire. Je reste là, transpirante, tremblante, assise sur mon lit en bazars à cause de mon sommeil agité.

J'attrape en vitesse mes anti douleur et en avale deux.

Au même moment, Alice débarque dans ma chambre.

Son état m'alerte automatiquement, elle a l'air paniqué et surtout perdu.

Je m'apprête à sortir de mon lit pour la prendre dans mes bras mais elle me devance en me sautant littéralement dessus.

Alice me serre fort dans ses bras, elle ne me lâche pas, même au bout de 5 minute passées dans mes bras.

Ce n'est qu'au bout d'une autre minute que j'entends ses pleures. Elle pleure assez silencieusement pour que je ne l'entende pas.

Pourquoi fait elle ça ?

J'ai appris à Alice que montrer ses émotions était une bonne chose, alors pourquoi est ce qu'elle se cache ?

Je caresse ses longs cheveux blonds en la serrant contre moi.

Quand ses pleures deviennent plus forts, je m'écarte légèrement d'elle pour prendre ses deux joues rougies entre mes paumes.

Elle n'essuie pas ses larmes.

Ses yeux gris me renvoient sa douleur, je suis moi aussi soudainement triste, sa douleur se propage dans mon corps et me saisit le coeur.

Tout en décollant ses cheveux blonds de ses joues, je lui caresse le bout du nez comme elle aime le faire avec moi pour s'endormir les nuits où elle me fait dont de sa présence à mes côtés.