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Une semaine.

Une semaine s'est écoulée depuis que je suis sortis de l'hôpital.

Une semaine ou 7 jours.

Soit, sept jours ou a part dormir et manger, ma vie n'a était habiter d'aucune peur, aucune adrénaline, aucune surprise.

Je ne veux pas me l'avouer, je ne peux pas qu'ils me manquent.

Aucun n'a essayer de me contacter et c'est peut être mieux, je ne sais pas si j'aurais résister.

Mais ils le méritent, et ça ne devrais pas être à moi de subir leurs absences.

Pourquoi ils ne m'appellent pas ?

Est ce qu'ils leurs aient arriver quelque chose ?

-Arête. Grognais je contre moi même.

En face de mon miroir, les mains tremblantes, j'essaye de me regarder plus de 5 minute.

La seul fois où j'ai réussis, les garçons étaient avec moi.

Pourquoi tout dois toujours être si compliqué.

Je retiens mes larmes et détourne le regard quand je vois que je tremble, trop.

Une semaine s'est écoulée et je n'ai pu m'empêcher de penser que notre temps, déjà compté, s'écouler inutilement.

Pourquoi est ce qu'ils ont tout gâcher ?

J'étais presque heureuse.

Quelques larmes sauvages se sont échappées de mes yeux quand je reporte mon regard sur ce fichu miroir.

Je suis encore plus hideuse que la veille.

J'ai l'impression d'avoir pris tout les kilos du monde alors que je sais que j'ai maigris.

C'est pas comme si Allison me le répétait à longueur de journée.

« Mange Anela. Tu maigris trop c'est pas bon pour ton coeur. »

C'est facile à dire quand la seul chose à laquelle je pense c'est leurs dernières paroles envers moi.

« A toi. »

Je retiens difficilement le sanglot et m'accroche à l'évier pour m'empêcher de flancher.

Les portes de ma chambre s'ouvre en me reconnectant durement à la réalité.

-On y vaaa ? S'impatiente Alice en passant sa tête dans l'encadrement.

La voilà ma raison de rester ici.

Je lui souris à travers la vitre et acquiesce d'un hochement de tête, ma gorge qui me brûle à cause de la boule qui s'y est logée.

Alice affiche soudainement une mine triste et je hais voir ses yeux scintiller de la sorte.

-Tu es triste ? Me demande ce petit ange du bout des lèvres.

Je recrache la boule dans ma gorge en secouant la tête de gauche à droite.

-Non petit ange, file mettre tes chaussures on va être en retard.

Ma voix ne flanche pas une seul fois mais mon coeur est à l'agonie.

Si je suis triste ? Oui.

Never forget.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant