- Chapitre 3 -

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« Aussi étouffante que puisse être la nuit, elle reste témoin de la création de toute choses. »

Je ne me suis jamais sentis aussi misérable de ma vie qu'en cet instant.

Plus aucune larme ne ruisselle sur mes joues, plus une seule goutte salé ne lave mon sang.

Les brûlures de cigarettes que m'infligeai mon père petite me manquerait presque, peut être feraient-elles diversion. Une douleur plus vive devrait en faire oublier une autre.

J'aurais souhaité appeler "au secours". J'aurais souhaité appeler ma maman dont je n'avais que peu de  souvenirs,. C'est ce qu'on fait quand des émotions bien trop intense pour nos épaules nous tombent dessus, on appelle sa mère. Cela devait bien faire 15 ans que je ne me souvenais plus de son visage nettement, ce n'était plus qu'image flou. Son rire, sa voix tout avait disparu comme volé à ma mémoire, pour ne rien arranger je ne lui ressembler en rien paraît-il, il n'empêche que j'aurai aimé la connaître, j'aurai aimé qu'elle me sauve. Mais personne ne l'avais sauvé de la mort.

J'étais là lorsqu'elle nous a quitté, à l'arrière de sa voiture, encore une petite fille de 3 ans. J'ai très peu de souvenirs de ma famille avant ce jour, pour ne pas dire aucun, mais je me souviens distinctement de l'odeur acre du monoxyde de carbone que le moteur relâchait après l'impact de notre berline rouge. Je me souviens aussi du béret vert sauge du monsieur moustachu, Mr.Catygat, qui m'a sorti par la fenêtre brisé de mon siège auto pendant que ma mère avait la tête sur le volant et que son pantalon et son chemisier de soie devenaient rouge. Je ne pourrai jamais oublier qu'on avait installé la tapisserie de fleurs rouge et jaune au plafond pour cacher les étoiles qui ornaient mon ciel de chambre, parce que ce jour là d'après mon père je n'étais plus une enfant.

Et aujourd'hui je ne suis plus rien.

Je sortis de mes souvenirs lorsque ma respiration réussi à se faire moins lourde. Laissant mon cauchemar reprendre de plus belle.

Les grincement des ressort, non habitué au poids de deux corps, ne sont plus que supplices pour mes oreilles.

J'avais tenté de compter les secondes au moment au la lame m'empêchant de hurler était entré en contact avec la peau fine de ma gorge, mais j'avais arrêté me rendant compte qu'il fallait beaucoup trop de temps pour commettre ce genre d'acte. Je n'ai pas même réussi à retenir mes larmes alors qu'à mon oreille un maelström de propos horrible se frayer un chemin jusqu'à ma conscience.

Alors que j'étais inerte sur mes draps à présent aussi souillé que mon âme, le coup de grâce me fut porté.

" Il fallait bien que je sache quel autre avantage que l'argent pouvez m'apporter notre futur mariage, ma chérie. Ne fais pas cette tête enfin, tu t'es bien débattue. Tu en garderas d'ailleurs une belle marque, pour toujours."

Lorsque la porte se ferma, mon corps redoubla de tremblement, l'esprit ressassant en boucle la journée passée tentant désespérément de trouver un indice, une erreur, que j'aurai pu commettre. Peut- être avais-je était trop entreprenante, trop polie et avait-il vu une brèche. Ou au contraire était-ce une punition pour lui avoir demandé de ne pas m'appeler "ma chérie" tant que nous ne nous connaissions pas vraiment au déjeuner.

Qu'avais-je fait de mal ? Ou était-ce aller de travers ?

Depuis combien de temps suis-je allongé la ? Personne ne vient m'aider ? Je suis seule.

Je n'aperçus pas le changement de couleur du ciel, ni les braise mourantes dans la cheminée et encore moins les grincements incessant de la maison en effervescence cloîtré dans mes douleurs. Du moins pas avant qu'on toc.

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⏰ Dernière mise à jour : Dec 27, 2022 ⏰

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