II-Chapitre 14 *Hors de contrôle*

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Je retiens mon souffle face aux visions d'horreurs qui se déroulent devant mes yeux. 

Je vois Klaus tomber à terre devant moi. Je me revois planter un pieu dans le cœur de Lucien. 

Tout le monde est mort, j'ai du sang sur les mains, il y a du sang partout. 

-Qu'est ce que j'ai fais ... 

Je vois Marcel approcher. Son visage est déformé par la rage. 

-Jenny ! Je t'avais dit qu'il y aurait des conséquences ! Que tu avais franchis la ligne. 

-Je-je suis désolé. Marcel ...

Je m'approche de lui, je me revois petite fille lorsque j'accourais dans ses bras. Puis je reviens au moment present. 

-Pardonne moi ... 

Je romps la distance entre nous et passe mes bras autour de lui en pleurant. Ses mains me repoussent brutalement et me fait tomber au sol. 

-Non. Jamais. 

-Je-je ne suis pas un monstre ... 

-Tu es peut-être pire que ça. 

Je sens la colère monter en flèche, je sers les points et les dents. 

-Ne me blâmes pas ! Je n'ai jamais voulu ça. 

-Tu as eu exactement ce que tu voulais au contraire. 

-Ferme la ! 

-Pourquoi, ça te blesse ? Me nargue-t-il un sourire mauvais au lèvre.

Aveuglé par la rage qui m'anime, je perds le contrôle de mon corp, je me relève d'un bond et me précipite sur lui avec ma vitesse de vampire, ma main plonge dans sa cage thoracique et en ressort son cœur. 

Marcel tombe au sol. Lorsque je me rends compte de ce que je venais de faire, je tombais à genoux les larmes aux yeux. 

-Oh non non, je voulais pas ... qu'est ce que j'ai fais. Qu'est ce que j'ai fait ! Marcel reveil toi, je suis désolé.

Je lui secou les épaules. 

-Reveil toi s'il te plait ! 

Je regarde autour de moi pour trouver de l'aide mais mes yeux se reposent sur le corp sans vie de Klaus. Mes yeux me brulent, les larmes troublent ma vision. Je regarde tout ceux qui sont mort et le sang que j'ai sur les main. 

-Qu'est ce que j'ai fais... 

Je sens une main sur mon épaule. 

-Jenny.

Je me réveil en tremblant, je me débats pour me libérer de la prise de ses mains sur mes épaules. 

-Jenny calme toi ! C'est moi, c'est Klaus ! 

En moin d'une seconde, j'arrive à me liberer et je me retrouve au dessus de lui en plaquant ses épaules sur le matelas.  Il se débat pas et ne me rejette pas. Je le regarde essouflé. 

-Klaus. Prononçais-je en reprenant mes esprits. 

J'arrive à le voir distinctement grace à la faible lumiere de la lune qui traverse la fenêtre. 

-Je voulais pas - 

-Je sais. 

Je relâche ma prise et lorsque je me redresse, il se redresse en même temps ce qui nous rend maladroitement très proche. 

Une Humaine chez les OriginelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant