II-Chapitre 5*Ceratura*

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J'entre ouvre légèrement les yeux, une faible lueur doré vient m'éblouir. Je niche mon visage dans le drap blanc. Je sens mon parfum mélangé à une odeur masculine donnant un mélange olfactive juste parfait. Je m'étire et ne me retient pas de prendre toute la place dans le grand lit. Ne rencontrant aucun obstacle, je me rends compte que Lucien est parti. Je me retourne essayant de retrouver un sommeil paisible, je suis si fatigué... Lorsque j'allais enfin retourné dans les bras de Morphée, j'entends un cri , celui de Camille. 

Je grogne et décide de me levé. Mes pieds entres en contact avec le sol glacé, je réprime un frisson réajuste correctement le tee-shirt que je porte. Puis me deplace d'un pas lent vers le salon. La lumière me prends de plein fouet, les rideaux des immenses baies sont tiré et laisse place à une lumière naturelle qui envahi tout le salon. Il me faut quelques secondes afin que mes yeux s'adaptent. 

Camille est ligoté à une chaise avec une méchante blessures sur sa joue. Le sang coule le long de son visage, et mes yeux n'arrivent plus à se détourner d'autre chose. J'ai vraiment trop faim. Je sens mon visages se craquelé sous mes yeux. Mon intention fut détourné lorsque j'entendis un bruit métallique s'écraser sur le sol. Mon regard quitte le liquide rouge pour ce poser sur un Lucien, légèrement paniqué, fouillant activement dans les cartons. 

−Qu'est ce qu'il se passe ici ? Demandais-je 

Le grand brun lève la tête de ces cartons contenant de vieux objets poussiéreux et balade ces yeux noisette en ma direction. Il esquisse un léger sourire. 

−Oh tu es réveillée ?

−Et pour cause, avec tout le bouquant que vous faites...

Le sourire de Lucien s'estompe rapidement pour laisser une expression embêté. 

−On a un gros problème. Affirme-t-il en se rapprochant de moi. 

−Je viens de me réveiller là... que diable a quelle époque on vit, pourquoi le sol est si glacé, n'y a-t-il donc pas du chauffage au sol ! 

−On est en hiver princesse, couvre toi. Et plus sérieusement on a un gros problèmes. 

Je m'assois sur la table à coté de toute ces vieillerie, je croise les bras et le regarde attendant qu'il développe. 

−Camille ne peux pas être hypnotiser. 

Je fronce les sourcilles et mon regard se porte sur Camille, qui se tient tranquillement assis avec un tissus plaqué contre sa bouche et qui l'empêche de parler. 

−Comment ça elle ne peux pas être hypnotiser ? Ce n'est pas possible Lucien, si ca se trouve elle a encore de la veine de venus dans le sang. 

−Non j'ai gouté son sang, elle n'a plus de veine de venus. Je pense qu'il est possible que je ne puisse pas manipuler son esprit puisqu'un sort le manipule déjà. 

Je saisis un petit trophée qui était juste à coté de moi, je le manipule et passe mes doigts le long de l'objet. 

−Tu cherchais le ceratura, il serait temps de m'expliquer ton plan. Tu ne crois pas ? 

Je secoue légèrement l'objet j'entends une sorte de tintement qui m'intrigue. Je retourne doucement l'objet. 

−Tu sortiras avec Camille dehors pendant que les originels seront là, essaie d'avoir des infos sur la ou se trouve le médaillon en attendant.

−Pourquoi je ferais ça ? 

−Si tu fais ça pour moi, je t'expliquerais tout sur le Ceratura.

Une Humaine chez les OriginelsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant