Chapitre 6

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                 La pauvre Serdaigle tentait tant bien que mal de suivre la Serpentard qui ne faisait rien pour que la blonde ne la distance pas et avançait beaucoup trop vite d'après Jane.
La foule autours d'elles restait toujours aussi dense et ne semblait pas vouloir se décaler en voyant les deux jeunes filles chercher désespérément leur famille.

Soudain, comme si elle ne marchait pas déjà trop rapidement, Hermione-Jane vit Pansy se presser encore plus et s'éloigner avant de s'arrêter un peu plus loin. Elle s'arrêta elle aussi au même niveau que la brune-ébène.
Elle tourna la tête et fit face à un femme souriante d'une quarantaine d'année.
La Serdaigle la détailla pendant un demi-seconde.
Cette femme avait quelque chose de familier dans son visage, son sourire, ses cheveux bruns clairs et son nez tordu un peu mignon ne lui disait rien mais ses yeux verts et son visage en ovale lui rappelait étrangement quelqu'un. 

La femme s'approcha et l'embrassa.

- Coucou, ma chérie, dit-elle d'un voix apaisante. Bonjour Pansy, continua-elle en prenant aussi à la suite la jeune fille en question dans ses bras. Vous avez faits bon voyage ?

- Oui, répondirent-elles en cœur d'une voix neutre.

Hermione-Jane déduisit que cette femme était sa propre mère.

Les garçons, Alan et Adrian, étaient juste derrière et s'occupait à essayer de faire tenir les quelques valises qu'ils avaient, une cage de hibou et un balai sur un même chariot. Les deux filles y posèrent elles aussi leurs valises. Olivia (c'était son prénom) remarqua alors :

- Tiens, Jane, tu n'as pas pris ton balais ?

Elle se figea alors. Mince, elle aurait dut y penser plus tôt !

- Euh n-non ! Je me suis dis que je n'aurais peut-être pas le temps m'en servir, prétexta-elle ,une goutte de sueur glissant le long de sa nuque.

- Ce n'est pas grave, dit Olivia toujours en souriant. De toutes façons, tu as sans doutes raison, Alenor a prévu pas mal de chose pour ces vacances.  D'ailleurs, on ferait bien de se dépêcher, elle est sûrement déjà arriver.

Le petit groupe partit alors en direction de la sortie de la gare.

Quand ils furent dehors,un van bleu turquoise et blanc les attendait prés du trottoir, une femme dans la fin de trentaine à son volant.
Même de loin, on pouvait remarquer très clairement sa ressemblance avec la fratrie Parkinson.

Cette même fratrie se dirigeait vers le van et commençait à le charger et à s'installer. Hermione-Jane en fit alors de même.
Lorsque tous furent installés, Olivia la dernière, celle-ci posa un chaste baiser sur les lèvres de la conductrice qui, après cela, se tourna vers ses autres passagers.

-On peut y aller, les enfants ?

-On est pas des enfants, déclara Pansy sur la défensive.

- Démarre, chérie, dit-alors Olivia.

Donc cette femme, Alenor comme déduisit la Serdaigle, était la conjointe de sa mère. Très bien, se dit-elle. En tout cas, Alenor et Olivia avaient l'air d'un couple très charmant.

Durant toute la durée du voyage, la petite blonde aux yeux verts garda les yeux fixés sur la vitre à coté d'elle, le regard dans le vide. Le trajet fut long et ennuyeux, Pansy ne cessait de se plaindre ce qui fit beaucoup lever les yeux de Jane au ciel.

Ils s'arrêtèrent et déchargèrent finalement devant un grand immeuble plutôt sombre. Après avoir tout ramener à l'ascenceur, être rentrer dans l'appartement et enlever les manteaux, chacun prit les affaires qui lui appartenait et rejoint sa chambre.
La jeune fille un peu perdue resta plantée dans le salon pendant quelques instants avant que Pansy ne la remarque et lui dit depuis les escaliers :

- Hopper qu'est ce que tu fous ? Ramène ton cul et ta valise. À moins que tu attendes que je le fasse pour toi ?

Celle-ci s'empressa de monter les escaliers,ses bagages à la main.

A l'étage se trouvait une sorte de salon-bibliothèque, qui donnait sur trois portes. L'unes d'elles portaient une pancarte verte et noire au nom de Pansy et l'autre un pancarte bleue,rose et dorée à son propre nom... ou plutôt celui de Jane.
La dernière n'avait aucun signe distinctif et Hermione-Jane jugea bon de ne pas l'ouvrir. Elle se dirigea alors vers la porte de la chambre qui lui était déstinée. 

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cc, mes petites chocolatines !

oui, je suis désolé pour le langage(avec moi, vous allez en apprendre pleins, des gros mot -_-')

Bref, j'ai décider de poser ici tous les samedis soirs( très tard,sûrement) mais je n'aurais pas d'horaire précis

Bye

ParkinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant