Mikey - On va faire un jeu tu verra. Il faut bien qu'on s'amuse un peu dans cet endroit pourri !
Son regard était encore plus fou qu'habituellement. Un frisson me parcoura le dos mais je ne le montrai pas.
- Je vois... mhm mais je te ferai remarquer que je suis toujours attaché donc ça risque d'être compliqué...
Mikey- Au contraire ! C'est plus drôle ainsi !
- Pourquoi ?
Mikey - Parceque je suis sur de gagner !
Plus ça durait plus j'avais peur de la tournure qu'allait prendre la situation. J'étais clairement à sa merci attaché comme ça et vu la stabilité de sa santé mentale jouer à un "jeu" me paraissait plus que dangereux.
Mikey sort un dé de sa poche.
Mikey - Le jeu est simple. Tu lances le dé, et le nombre qui s'affiche désigne le nombre de coups que tu donnes à l'adversaire avec un objet de la pièce ou à mains nues. Si tu ne veux pas en donner, ça divise le dé de l'adversaire par deux !
- Attends... c'est une blague j'espère ?!
Mikey - J'ai l'air de plaisanter ? C'est drôle tu va voir ! J'ai réfléchis toute la nuit en vue de cette activité !
Je me fige. C'est encore pire que ce que je craignais. En plus j'ai presque l'impression que c'est pas la première fois qu'il y joue... Mais quel est cet endroit bon sang ?
Mikey - Le perdant est celui qui s'évanouit ou qui meurt ! Dans le premier cas, il donne toutes ses portions à l'autre pendant trois jours !
- Si y a une caméra caché pour un jeu télé à la con c'est pas drôle du tout !
Mikey - Heureusement pour toi ce n'est pas le cas, ça aurait été moins amusant ! Bon, je commence !
Comment pouvais t'il jubiler à ce point pour un truc pareil ? Falais que ce soit moi...
Il lanca le dé, qui tomba sur 3. Tout content, il attrapa la bougie et la plaqua contre mon bras. Je serrai les dents mais ne dis rien, pareil pour les deux brûlures suivantes.
Je lançai le dé à mon tour et il tomba sur 4. Étant attachée, la bougie était le seul objet à proximité et l'autre taré était trop éloigné.
Mikey - Attend tu fais quoi là ?
- Tu n'a pas préciser à qui on devait infliger.
Je versai la cire dans mes menottes, il me restait donc 2. Un coup dans chaque sérure, et j'étais détachée.
- Et voilà. Nous sommes maintenant à égalité, que tu le veuille ou non manjiro.
Ok ok la j'avais vraiment pris la confiance c'était limite sucidaire mais quoi qu'il en soit j'étais fière de ma connerie.
Il avait l'air en colère et lança le dé qui tomba sur 6. Il retrouva son horrible sourire.
- Eh bah faut ce calmer la bipolarité, ironisais-je.
Mikey - T'inquiète tu sera plus là pour la voir.
Il leva le poing, mais à la place de m'enfuir, j'affichai un grand sourire et le regardai droit dans les yeux en attendant qu'il s'abatte sur moi. Qu'est-ce que j'avais à perdre ici de toute façon ?
Il s'arrêta net et me dévisagea. Son regard changea à une sorte de pitié ou de déception, je ne saurais le dire.
Une semaine passa. Il ne m'adressait plus la parole. Un matin à mon réveil, il tapa à la porte qui s'ouvrit immédiatement et il partit sans mot. L'homme qui me retenais vint me chercher une demi heure plus tard, et de ce que je voyais il avait un œil au beurre noir et il marchait difficilement.
Il me détacha et m'emmena dans la salle de bain après m'avoir bandé les yeux et j'y trouvai de quoi me secher et liser les cheveux, ainsi qu'une robe de soirée avec un mot posé dessu :
" Tu a gagné et j'ai envie que tu aies une bonne récompense alors habille toi avec cela. Tu as 10 minutes."
J'avais clairement rien compris mais je m'exécutai.
10 min plus tard j'étais à peu près prête. Mikey, en costume, entra. Il attacha mon poignet gauche à son poignet droit avec des menottes et, sans un mot, me guida en le cachant les yeux jusqu'à un parking sous terrain rempli de voitures de luxe.
Il fit monter dans une lamborghini aventador noire et me détacha. Il monta à son tour et verrouilla la voiture avant de démarrer.
Mikey - nous allons sortir. Ferme les yeux s'il te plaît.
- Pourquoi je t'écouterai ?
Mikey - Jiyū. Tu a bien commencé, essaye de continuer.
Après quelques temps d'hésitation, je fermais les yeux le temps que la voiture quitte le parking.
Mikey - C'est bon.
J'ouvrai les yeux et je le vis rouler à une vitesse folle à travers tokyo. J'apprécaks la vitesse alors ça ne me dérangais pas.
Nous arrivâmes devant un grand bâtiment de verre. Je descendis de la voiture puis il me mena à l'intérieur. Nous montâmes au dernier étage où un magnifique restaurant, visiblement lui appartenant, nous attendait.
Nous nous assîmes à table.Mikey - J'espère que ce te plaît. Je nous ai pré-commandé un plat exceptionnel
- Mais.. comment ce fait il que nous ayons pu sortir alors que nous sommes retenus prisonniers ?
Mikey - les plats arrivent.
Je mengeai avec plaisir le plat qui m'étais offert, et venant d'une famille modeste, je n'en avais pas l'habitude. Après avoir terminé le plat et le dessert, mikey, le regard toujours aussi vide, m'annonça :
Mikey - Pour clôturer cette soirée, je voudrais t'offrir quelque chose.
Je voulais être prudente. La situation était de plus en plus incompréhensible.
Il sorti un jolie boîte à bijou en velours assez large, qui ne pouvais pas être une bague ce qui me soulagea. Être mariée de force merci mais non.J'ouvris après un temps d'hésitation. Elle contenais un magnifique bracelet en argent incrusté de rubis. Stupéfaite, je le mis et le se verrouilla au contact de mon poignet. Mikey esquissa un sourire et me montra son poignet qui portait un bracelet similaire.
Je lui souris et le remercia.
Mikey - Bien. Nous allons rentrer à présent.
- Je... nous... n'allons tout de même pas être renfermés dans cette cave...?
Mikey - Tu n'as pas le choix.
Sur un coup de tête, je me levai et parti en courant. Je fus étonnée qu'il ne regisse pas. Mais je courais aussi vite que possible, mais après avoir passé la porte, une insupportable décharge électrique se fit dans mon poignet, si puissante que je m'évanouis.
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Prisonnière de ton cœur // Mikey x oc
FanficJiyū. Mon prénom signifie la liberté. Quelle ironie pour une prisonnière comme moi. En compagnie du plus grand criminel du Japon qui plus es. Plus étonnant encore, il n'est semble pas à l'origine de cet enlèvement : Il est, comme moi, retenu prisonn...