Environ une heure plus tard, j'entendis un bruit de moteur. Une voix se rapprocha de la porte et il l'enfonça.
Celle-ci s'ouvrit sur mikey, me portant un regard haineux.
Mikey - Qu'est-ce que tu fais ici ?!
Je m'étalai un peu plus sur le canapé et lui souris.
- Oh une simple petite visite chez ton frère rien de plus.
Son regard se figea.
- Co... comment...?
- Qui te dis que je vais te répondre ? Et puis... je suis bien ici....
- RACONTE PAS DES CONNERIES !
Son visage était rempli de haine. J'affichai un petit sourire.
- Je ne dis rien que la vérité. Et pour ce qui en ai d'ici, il faut savoir que je connaissais ton frère car mon père lui a acheté une moto à l'époque. J'ai tout de suite compris que le nom "sano" n'étais pas anodin.
Il semblait se relâcher un peu.
- Mais j'y pense... il est mort nan ?
J'avais réussi ce coup ci. Il parti dans une colère indéfinissable et hurla des mots incompréhensible bien que "kazutora" "takemichi" et "salope" revinrent plusieurs fois.
Moi de mon côté je le regardais faire avec un petit rire tandis que je prenais soin d'enregistrer tout ça.
- T'aurais juste du rester enfermé dans cette putin de cave comme toutes les autres !
- C'est bon les aveus sont faits. Embarquez-le !
Naoto sorti du renfoncement du mur avec une dizaine de policiers et ils le menottairent.
- Que... quoi...? T'étais flic ? TOI ?? UNE PUTIN DE FLIC !
- Ça va Jiyū ? Tu t'en ai sortie sans trop de dommage ? Me demanda Naoto un peu inquiet.
- Non chef ça va, juste un peu mal aux bras.
- Tu as une semaine de repos. Allez embarquez-le !
Ils embarquèrent mikey, silencieux, et il ne me jetta qu'un grand sourire avant de monter dans la camionnette. Il remua les lèvres et je cru distinguer "à bientôt".
Un frisson me parcoura le dos tandis que je rentrais chez moi. Bizarrement, malgré le succès de ma mission d'infiltration, je ne me sentais pas bien. Je pris une douche, et une fois devant le miroir, je cru distinguer la silhouette de Sano derrière moi.
Je me retournai, mais rien. Je me mis en pyjama, tremblant légèrement, et me mis sous mes draps et m'endormi malgré la difficulté.
Je sentis une piqûre dans le cou, pas étonnant j'avais laissé la fenêtre ouverte un insecte avait du rentrer.
J'essayais de me lever mais mes jambes ne réagissait plus. Je pouvais à peine ouvrir les yeux, le reste de mon corps étais inanimé. Je gardais malgré tout la sensation de toucher.
Je senti alors un poids sur ma poitrine. Je baissai les yeux et vu des cheveux noir, puis un visage, puis un corp alonnge à côté de moi que je ne connaissais que trop bien.
- ohhh... la petite traitresse est réveillé ! Comme tu est mignonne et innocente comme ça ! La petite flic qui défends le Japon contre les méchants !
Un rire incontrôlable se fis entendre de sa part. Il m'étais même impossible de parler.
- Mince ! La dose que je t'ai injecté est trop forte ! J'aurais aimé que tu te débatte un peu...
Il sorti un flingue et s'assit sur mon bassin puis me le pointa à la tête. Avec beaucoup d'efforts, je serrai ma dent contenant du poison et essayai de la casser.
- oh tu essaye un acte héroïque en préfèrant mourir de toi même plutôt que de moi c'est ça ! C'est bien une mentalité d'espion ça...
Je desserrai la mâchoire tandis qu'il vint approcher sa main avec un gant noir de ma mâchoire avant de m'arracher cette fameuse fausse dent.
Je criait de douleur en fesant un bruit suraiguë car c'était tout ce que mon corps étais capable de faire.
Plus le temps passait, plus je retrouvais de la mobilité tandis qu'il restait là sans bouger.
- Desc... descend...
- Oh... t'y veux que je descende ? Mais tu n'as pas été sage ! Pauvre petite chose !
- Va te faire foutre...
- Tu es fâchée ? C'était pas le but... ou pas ! Ahahah... si tu savais ce qu'il t'attends ! Jamais tu ne m'aurais trahi. Mais c'est plus drôle ainsi...
- J'ai jamais vu autant de sadisme dans ma vie... et pourtant j'en ai vu des putains de criminels.
Il eu un rire enfantin, qui ce transforma rapidement en rire sadique.
- Je crois que tu t'es jamais regardé dans une glace alors n'est-ce pas ? Tu en tiens une couche toi aussi nan ? Vu ta réaction je dirais que oui !
- T'es complètement taré ! Hurlais-je les larmes aux yeux
- Bien... Qu'est ce que je vais bien pouvoir faire toi ? La torture physique ne t'as pas suffit. Psychologique non plus. Que te faut-il de plus ?
Je le regardais en silence tendis qu'il tenait toujours son flingue face à moi.
- Fait le....
- Hum ? Oh... tu veux mourir c'est ça ?
Il s'agita un peu sur mon bassin.
- Je ne t'accorderais pas le plaisir de mourir si facilement. Je te ferais connaître la douleur que j'ai ressenti toute ma vie !
Il baissa son arme et récupéra mes clefs sur ma table de nuit. Il alla fermer la porte et la fenêtre qu'il barricada. Ne pouvant pas bouger, je le regardais. Il déboutonna sa chemise et la jetta par terre avant d'enlever sa ceinture et de ce poser à côté de moi sur mon lit.
- Tu as l'air d'avoir peur de quelque chose nan ? Me demanda t'il.
- Nan tu crois ? J'ai juste dans ma chambre le plus grand criminel du Japon ! A moitié nu en plus !
- Je comprends pas.
- Quoi j'ai pas été claire ?
- Je te ferais jamais de mal.
Je le regardais, outrée. Avec tout ce qu'il m'avais fait il osait dire ça ? Je réussissais enfin à me lever et allai péniblement dans ma salle de bain. Il me suivis.
- Tu fais quoi là ?
- On sais jamais que t'essaye de te noyer.
- CASSE TOI !
- Tu va me forcer à te faire du mal ? J'ai rien fait moi ! Si je te fais du mal c'est seulement à cause de toi.
- Un mec plus toxique tu meurt.
- Tu dis ça mais ça te deplais pas tant que ça.
Je soupirai. Il était vrai que malgré tout je l'admirais et ça m'énervait au plus haut point.
J'entrais en pyjama dans la douche à l'italienne et me déshabillais derrière la vite teinté.
- Tu rentres je t'égorge à main nues.
-Mais bien sûr. Répondit-il en riant.
Je l'entendis entrer derrière moi.
- Qu'est ce que...?
- réfléchis un peu. Tu dis toi même vouloir mourir, donc tu n'a plus rien à perdre non ?
Et il m'entoura les épaules de ses bras.
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Prisonnière de ton cœur // Mikey x oc
FanficJiyū. Mon prénom signifie la liberté. Quelle ironie pour une prisonnière comme moi. En compagnie du plus grand criminel du Japon qui plus es. Plus étonnant encore, il n'est semble pas à l'origine de cet enlèvement : Il est, comme moi, retenu prisonn...