Elle sentit ses camarades se crisper. L'entraînement ? Ça y est elle allait voir pourquoi on l'a amenée ici et arrachée à sa famille? Un frisson d'adrénaline mêlé à de la peur la secoue. La Commandante sortit de la pièce sans même regarder si les filles suivaient. Eline passa devant et les filles la suivirent se mettant d'un ordre de toute évidence bien rodé. Le trajet se fit (sans surprise !) dans un dédale de couloirs strictement identiques. C'était à se demander comment la Commandante arrivait à s'y retrouver.
Pendant le trajet, elle s'efforca de reflechir à d'autres noms à donner à la place des matricules. Qu'est-ce qu'il y avait déjà? Ah oui, S. Un prénom en S... Sam ? Ça semblait correspondre au caractère de la jeune fille noire aux magnifiques cheveux, elle semblait à la fois pleine d'énergie et bizarrement usée. Elle l'avait accueillie avec pessimisme, mais Elle ne le prit pas à coeur car il lui semblait que ce n'était pas dirigé contre Elle mais plutôt l'expression d'un raz le bol et d'une désillusion profonds.
Après 10 minutes de marche (mais quelle taille faisait donc ce bâtiment ?) elles s'arrêterent enfin devant... Un mur. Apparemment, ici, les murs n'étaient pas des murs. Effectivement, après quelques secondes un gresillement se fit entendre et le mur se mit à coulisser, révélant une immense salle. Elle était si grande qu'il lui semblait ne pas en voir le bout.
Dans cette salle, plusieurs groupes comportant chacun au moins une centaine de filles voire plus se trouvait disséminés. Ils étaient tous encadrés par des hommes ou femmes vêtus de la même façon, en bleu et noir et armés jusqu'au dents. Visiblement, une tentative de résistance ou de suite serait inutile. Mais de toute façon, pour fuir il faudrait sortir de ce... de cet endroit et elle n'avait aucune idée de la façon de s'y prendre. Devant les jeunes filles habillées exactement comme Elle et rangees comme des militaires, se tenait une femme habillée de noir et d'argent. Personne ne bougeait, tout était immobile aucun mouvement ne venait percer cet absence de mouvement et aucun bruit briser le silence.
Le déclic se fit soudain dans sa tete: les filles ne se comportaient pas comme des militaires, c'étaient des militaires. La peur la saisit à nouveau. Elle avait peur qu'on la transforme en quelque chose qu'elle n'était pas.
Leur groupe se mit à avancer et elles rejoignirent un groupe ou certaines places étaient vides, la Commandante les positionna et Elle se retrouva à côté de S2 récemment renommée Sam. Elles ne s'adressèrent pas un mot mais dans le regard qu'elles echangèrent, elle y lu de la pitié et comme un "bon courage". Ce qui ne la rassurant pas vraiment, il faut bien l'avouer.
Soudain, comme si elles avaient perçu un signal invisible, les femmes positionnées devant chaque formation de jeunes filles se mirent en mouvement.
"Ça commence" pensa t-elle.
Et, sans donner aucune consigne, elle de mit à montrer un mouvement de combat. Quand elle eu fini, tout le groupe l'imita, de façon parfaitement synchronisée. À part elle, qui ne sachant pas débuta avec un temps de retard. Ils le firent encore deux fois, puis tout le monde se mit par groupe de 5 et l'enfer débuta. Les personnes qui encerclaient le groupe se rapprochèrent et chaque groupe fût bientôt accompagné d'une de ces personnes (elle apprit plus tard que c'était les entraîneurs et la personne qui montrait les mouvements était l'entraîneuse en chef). Chaque groupe fût donc bientôt accompagné d'un entraîneur. Celui qui se rajouta dans son groupe était un homme de taille moyenne, sec, au cheveux châtains et aux yeux sans expression. Il choisit une des filles du groupe (vraisemblablement au hasard) et ils se mirent en position de combat.Ils partirent au coup de sifflet donné un ar l'entraîneuse en chef. Au début, la fille se défendait plutôt bien mais en essayant d'appliquer le mouvement qu'on lui avait appris, elle perdit l'équilibre et son adversaire en profita pour prendre l'avantage. Il la mit au sol, puis commença un combat à sens unique : il la tabassait, il n'y a pas d'autre mot pour le dire. Il la frappait partout: au visage, au ventre, aux épaules, ... Sans lui laisser le temps de respirer, de contre-attaquer, de reprendre ses esprits. Elle finit par s'évanouir mais l'homme continua bien après ça.
Lorsqu'il eu fini, il se releva, regarda les quatres filles qui regardaient bouche bée la jeune fille allongée au sol. Son teint avait pris une couleur cadavérique et la couleur semblait l'avoir quittée tout entière. Ses yeux étaient devenus vitreux et son regard sans expression.
- Alors? Qu'est-ce que vous attendez pour vous battre? Vous voulez finir comme cette feignasse ?
Elles comprirent alors que ce à quoi elles venaient d'assister, n'était pas un combat, mais une exécution dans les règles. La jeune fille devait avoir fait quelque chose qui lui avait déplu ou alors ne s'était pas assez usée à la tâche. Qui sait?
Elles se séparèrent et Elle se retrouva avec une frêle fille rousse. Elles se mirent face à face et Elle essaya d'imiter la position de combat qu'elle avait vu dans le combat précédent. Mais quand le coup de sifflet retentit, elle resta immobile à regarder son adversaire. Celle-ci ne resta pas figée, elle. La rouquine se jeta sur son visage ou elle lui griffa les joues. La douleur la dit reculer. Comme la rousse se précipitait à sa suite, elle donna un grand coup de pied qui lui dit perdre l'équilibre. Elle ne savait pas comment arrêter le combat et elle ne voulait pas faire de mal à cette fille. Comme la jeune fille se débattait et sans autre solution car après ce qu'elle avait vu, elle supposait bien que si elles ne se battaient pas, on les tuerait. Cette idée la glaça d'effroi.
- Assome-moi, dit la rousse.
- Quoi? S'étonna-t-elle
- Je pense que tu ne veux pas te battre c'est bien ça? Demanda la jeune fille
- Non, hors de question, répondit-elle
- Tu vas bien devoir un moment, pourtant. Mais là, si tu veux finir le combat, il faut que tu m'assomes.
- Je peux pas faire ça! S'exclama-t-elle
- C'est ça ou tu me tue.
- Ok! Ok!
- Bien, alors tu vas me gifler le plus fort possible, je suis déjà affaiblie par mes combats d'hier, ça devrait suffire. Termina la rouquine
Elle leva ma main et l'a battit de toutes ses forces sur la joue de son adversaire. Celle-ci perdit connaissance. Elle se leva alors, en vainqueur, alors qu'au fond elle, elle ressentait l'inverse.
Voilà la première partie du chapitre 5! Je vais être honnête avec vous, je suis pas satisfaite... Mais vous avez été plusieurs à me dire que j'étais longue à l'écrire... Vous m'en voyez désolée. J'ai eu quelques soucis de temps d'écran et en plus, c'est un chapitre dur à écrire.
Bon je vous retrouve pour la partie 2!
VOUS LISEZ
Her name
Science FictionElle n'a jamais eu de nom. A 12 ans elle se réveille dans une pièce blanche sans meuble éclairée par un néon clignotant. Elle n'a aucun souvenir. Dans sa main se trouve un papier "Matricule: Z1K66T20" Voilà au lieu d'un nom, un matricule. Pendant 4...