Chapitre 45

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Le choc, je ne sais pas quoi faire ni quoi dire. Sur l'île Aliki m'a était d'une très grande aide, il m'a laissé entrer dans son groupe d'amis, il m'a fait confiance. Et grâce à tous sa j'avais pu oublier pendant des mois les malheurs de la vie extérieur. Mais il a aussi était sans le vouloir responsable d'une dispute entre George et moi.

George est quelqu'un de très gentil mais il a aussi une part de jalousie et je sais qu'en cet instant il fait tout pour éviter de s'énerver.

-Ari, me dit Aliki en me prenant dans ces bras.

Bien évidemment je lui rendit son étreinte, après tout ce qu'il a fait il est devenu un ami. Et je ne mettrai pas mes amis de côté à cause de la jalousie de George. Même si bien évidemment je ne serais plus aussi proche d'Aliki que je l'étais en Nouvelle-Calédonie, là bas j'étais célibataire mais maintenant je partage ma vie avec un homme et je porte notre enfant.

-Tu va bien ? Lui demandais-je en desserrant notre étreinte afin de m'en libérer.

-Très bien et toi ?

-Ça va super, même si j'ai l'impression d'être une baleine, rigolais-je.

Ma famille rigola puis un blanc s'installa après qu'Aliki m'ai dis que quoi que je fasse j'étais toujours aussi belle.
Personne n'osez bouger ni parler, c'était vraiment très gênant. Puis cherchant à tout prix un moyen de mettre fin à ce moment très malaisant je fit certainement la chose la plus stupide à faire dans cette situation.

-Je te présente George mon compagnon, dis-je à Aliki

Ce dernier se tourna vers George puis lui tandis la main.

-Enchanté, moi c'est Aliki un vieil ami d'Ariana.

Étonnement George garda une sorte de calme et se saisit de la main du tatoué.

-George son compagnon, répondit-il d'une voix assez dure.

Pour apaiser les tensions, je me saisis de la main de George et caressa le dessus de cette dernière avec mon pouce afin de faire redescendre la tension  présente dans cette pièce depuis la petite remarque d'Aliki.

Cherchant de l'aide, je balaya la pièce des yeux afin de trouver ceux de ma mère. Quand elle planta son regard dans le mien elle compris mon appel à l'aide.

-Et si nous allions boire un coup, proposa t'elle.

-Très bonne idée ajouta mon oncle.

Ma mère et celle de George ainsi que mes cousines et Aliki se dirigèrent vers la salle à manger. Il ne restait plus que George, mon oncle, mon père et moi.

-Enchanté George, j'ai beaucoup entendu parler de toi, dit mon oncle à l'intention de mon copain en lui tendant sa main.

-De même, Ariana parle beaucoup de vous, répondit George en saluant mon oncle par une poignée de main.

-Tu peut me tutoyer, et j'espère qu'elle parle de moi en bien, dit t'il en souriant

-T'aimerais bien hein, dis-je en rigolant à l'intention de mon oncle.

-Rejoignons nos femmes avant qu'elles ne s'énerve au point de nous faire dormir par terre, rigola mon père en se dirigeant vers la salle à manger suivis de mon oncle.

-On vous rejoins dans 5 minutes, dis-je aux hommes Wolff.

-Ne faites rien que je ne ferais pas, rigola mon père.

-5 minutes George sérieux, je pensais vu comment ma nièce parle de toi que c'était un peu plus long, dis mon oncle en se bidonnant.

-Ce qui compte ce n'est pas le temps que sa dure mais comment ont s'en sert.

Mon père et mon oncle sortirent de la pièce en explosant de rire.
Une fois la porte refermée je me retourna vers George qui n'attendis pas une seconde et se jeta sur mes lèvres. Il m'embrassa d'une douceur mais en même temps d'une force mêlée qui me fit chavirer.
Il demanda rapidement accès à ma langue que je lui donna directement.
Après quelques minutes et un gros manque de souffle nos lèvres se décollèrent mais nos front restèrent en contact. George caressais mes joues tandis que mes mains étaient posées sur sa taille.

-Je t'aime tu sait, dis-je dans un souffle.

-Je sais bébé, et je t'aime aussi.

Je sais que ces simples mots ont suffit à le rassurer sur la présence d'Aliki dans notre maison.

Il embrassa mes mains puis nous guida vers la salle à manger.

-Qu'est-ce que tu veux boire, me questionna George en me tirant ma chaise afin que je puisse m'asseoir.

-Un verre de cette citronnade que personne d'autre que toi ne sait faire, dis-je posant ma main sur sa joue après que sa tête soit apparue à côté de la mienne du au fait qu'il s'était baissé derrière moi.

-Tout de suite madame, répondit t'il en m'embrassant la joue.

Puis il se dirigea vers la cuisine afin de me préparer mon rafraîchissement. Après ce baiser enflammé qu'il m'a donné dans le salon j'en est bien besoin pour redescendre en température. Après tout cela fait 3 mois que nous n'avons rien fait, et ça commence à être long.

-T'a mère m'avait dis au téléphone que c'était un homme très agréable à regarder ton George mais bon dieu il est bon a mangé oui, me dis ma tante faisant rigoler toutes les personnes présentes autour de la table moi y compris.

-Mais, c'est méchant pour moi, protesta mon oncle.

-Toi aussi tu étais appétissant mon chéri, mais c'était il y a 20 ans, rajouta ma tante faisant  rigoler de plus belle les invités avant d'embrasser mon oncle.

-Elle a pas tord, il est très agréable à regarder ajouta ma cousine.

-Pas touche il est a moi, mais si tu veux j'ai un pilote de formule 1 anglais aussi, à te présentée.

-Intéressant, répondit ma cousine.

-Du calme, dis mon oncle, elle a du temps avant tout ça.

-Elle a 22 ans mon frère, pourquoi ma fille devrait y passer et pas la tienne, dis mon père a l'intention de mon cher oncle qui se décomposa à l'idée d'imaginer sa fille dans les bras d'un homme. Ce dernier mima d'ailleurs un air de dégoût nous faisant tous rires.

Quelques minutes après, George réapparu avec ma boisson puis la déposa devant moi avant de m'embrasser le haut du crâne puis pris place à mes côtés.
Je m'empressa de boire une gorgée afin de me rafraîchir.

Puis les discussions reprirent de plus belle. Et quelques temps après, je senti la main de George caresser ma cuisse de haut en bas. Ma température corporelle s'éleva de nouveau et ma libido s'éveilla lorsqu'il glissa ses doigts sous ma robe.
Voulant boire ma boisson afin de faire taire les rougeurs qui apparaissaient sur mes joues je me rendis compte que mon verre était totalement vide, et George me regarda avec un sourire un coin, un sourire qui voulait tout dire. Il avait fait exprès d'attendre que je finisse mon verre pour me chauffer.
Je sens que le temps va paraître long avant que l'on se retrouvent seuls dans notre chambre.

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