" Je suis rentré à mon appartement et j'ai rêvé de toi ce soir là, comme toutes les autres nuits qui ont suivie "
Emris Price est une française de 24 ans. Arbitre, elle se retrouve sélectionné pour la première fois en Ligue des Champions pour exerce...
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(23 novembre 2021)
Je suis sûr qu'il me manque quelque chose mais quoi, ça c'est la véritable question. Je m'interroge intérieurement, peut être mon passeport avec le billet d'avion ? J'ouvre frénétiquement mon sac à dos et le retourne directement. Dans un brouhaha désagréable, la totalité des affaires tombe au sol et forme un joyeux bordel. Je me met à genoux pour fouiller et je fini par les voir. Ouf. Je les ai et à vrai dire c'est le plus important.
Hâtivement je remet tout dans le vieux sac à dos noir que je garde précieusement depuis ma dernière année de lycée. Les meilleurs 40€ que mon père ai dépensé dans ma scolarité si vous voulez mon avis. La batterie externe, le chargeur, le livre que je ne lirais probablement pas mais qui fais toujours bien, et mon casque audio. Parfait tout rentre, il n'y a plus qu'à partir. J'attrape ma veste noir qui attendais patiemment posée sur le lit et passe la porte d'entrée de mon appartement. Les clés en main, je ferme le logement et commence à descendre les nombreuses marches grisâtres de ce vieil Immeuble sans ascenseur. L'évidence ne me frappe que quand je vérifie mon apparence d'un coup d'oeil dans le miroir du palier mais je peux pas m'empêchait de m'exclamer comme au temps d'Archimède. "Eureka ! La valise ! "
Quatres à quatres, les poumons en feu, la gorge serrée et surtout en me maudissant, je remonte les 4 étages déjà descendues. Comment est-ce possible d'oublier l'inoubliable.
En un rien de temps je récupere la valise et j'arrive enfin au rez de chaussé. Cette course folle aura au moins eu le mérite de me réchauffer. Il a fait très froid ces derniers jours, le genre de temps qui fait aimer à certains le confort de leur chez soi et qui pour d'autres tuent, littéralement. Je monte toutes mes affaires dans ma petite voiture bleu foncé et roule directement vers l'aéroport de Nantes. J'ai 45 minutes de route et presque autant de retard. Si j'arrive à avoir cet avion c'est un miracle, si j'étais croyante je me serais mise à prier tout les dieux que je connais. Pour ne rien arranger les routes sont fréquentés et le trafic ralenti, je me retiens d'exploser mon klaxon qui semble pourtant m'appeler. Oui, je commence à stressée et je gère encore assez mal mes réactions dans ce genre de situation. J'allume la radio peut-être que ça va me détendre.
