♥️ Gagner pour survire ( Chishiya x reader - Alice in Borderland )

2. 1, 2, 3... soleil !

"P*tain c'est quoi ce bordel..."

Tokyo, la ville bruyante et peuplée que je connaissais était maintenant une ville déserte ? Je me pinçai la joue aussi fort que je le pu pour me réveiller de ce mauvais rêve mais... rien ne se passa. Impossible... Je me mis à suffoquer et à trembler à cause de la panique tandis que mon cerveau refusait de digérer ce qu'il se passait.

Je restai ainsi, au milieu de la route à contempler ce spectacle pendant une dizaine de minutes avant de me réveiller de ma torpeur. Maman, Papa, Arisu... ils ont tous disparus aussi? Je pensai soudain à eux, et me mit instinctivement à courir vers la gare de Shibuya, là où Arisu m'avait dit de le retrouver. Si il y a un endroit où il devait y avoir du monde, c'était bien là bas. Ce quartier était toujours bondé de monde à n'importe quelle heure.

Cela faisait maintenant quelques minutes que je courais à en perdre haleine, mais je ne voyais toujours aucun signe de vie. Les bâtiments semblaient sans vies, les boutiques étaient vides, les voitures étaient sales et disposées de manière aléatoires, et il y avait même des déchets qui trainaient au sol. C'était comme si la ville avait été désertée depuis des mois.

Une fois arrivée à Shibuya, je ne fus pas vraiment surprise de voir que rien n'était différent. A présent, la confusion avait remplacé l'angoisse, et j'arrivais mieux à réfléchir bien que je sois encore paniquée et sous le choque. Je me retrouvais à présent seule dans l'une des plus grandes villes du monde et j'espérais toujours que c'était un rêve.

Je fis demi tour et allai en direction de chez moi, en espérant me remettre les idées en place sur la route. Je savais qu'en rentrant je ne verrais personne, mes parents étaient partis et tout le monde avait disparu. Je voulais simplement rentrer et retrouver la sensation chaleureuse de mon chez moi.

Une fois arrivée devant ma maison, un frisson parcouru mon dos. Elle semblait vide, froide et peut accueillante. J'avalai ma salive et poussai lentement la porte d'entrée. Son grincement semblait s'entendre à des kilomètres, ce qui rendis l'atmosphère encore plus pesante. Une fois à l'intérieur, je regardai autour de moi, et j'avais la net impression de ne plus être chez moi. Les choses n'étaient plus à leurs places, et les lieux semblaient vide, comme inhabités. Pourtant j'y étais à peine 3 heures auparavant. Ce n'est qu'une fois dans ma chambre que je saisis la gravité de la situation : j'étais seule, dans un monde sans personne, sans parents, sans amis, et totalement dépaysée. Je me mis à avoir du mal à respirer et l'angoisse repris les dessus.

Je suis seule... et sur cette pensée, je m'évanouis.

2 HEURES PLUS TARD:

Je me réveillai doucement et clignai lentement des yeux. Qu'est ce que je faisais allongée à côté de mon lit ? Je me levai et regardai par la fenêtre. Rien, personne. Donc, ce n'étais pas un rêve... Je me dis simplement. La panique et l'angoisse m'avaient totalement quitté, laissant place à de la confusion.

Soudain, je me mis deux grosses claques sur chacune de mes joues et me dis à moi-même :

" Aller T/p ! Y'a plus personne, ok, c'est bizarre. Mais ça sert à rien de te comporter comme une incapable."

Et j'avais raison. Si je cédais à la panique, je ne ferais surement pas long feu dans cette ville déserte. Autant garder la tête froide et essayer de découvrir ce qu'il c'était passé. Et puis, peut-être qu'il y avait d'autres gens dans mon cas ?

En regardant à l'extérieur, je remarquai qu'il faisait presque nuit, et aucune lumière n'étaient allumées. Pas étonnant. Je me dis alors qu'il devait être aux alentours de 20:00. Parfait, allons explorer un peu. Ces 2 claques m'avaient fait le plus grand bien, j'avais maintenant retrouvé mes esprits. J'agrippai un petit sac à dos et y fourrai de quoi manger et boire pour la soirée. J'en profitai également pour prendre une lampe torche.