♥️ Gagner pour survire ( Chishiya x reader - Alice in Borderland )

10. Recherches

Désolée pour le retard ! Je suis tombée malade et je n'avais pas la force de réfléchir ni d'écrire 😣
Maintenant ça va mieux alors je m'y remet !

J'espère que le chapitre vous plaira ♥️

♥️♠️♦️♣️

Chishiya m'avait laissée là seule, dans cette pièce remplie de cadavres.

C'est vrai que j'étais venue ici avec un objectif en tête: trouver cette foutue plage ! Ça m'était complètement sortit de la tête !

Il faut que je le suive ! J'étais restée dans ma torpeur pendant quelques instant, à peine une poignée de secondes, mais j'avais déjà perdu du temps.
J'agrippai mon sac d'une main et me lançai à sa poursuite. Si je voulais trouver la plage, il ne fallait pas que je le perde de vue !
Je me précipitai le long du couloir qui menait à l'ascenseur. Sauf que... Chishiya était déjà à l'intérieur et les portes étaient en train de se fermer !

- Attends ! Je m'exclamai.

J'avais les bras tendus, prête à retenir les portes. Sauf que c'était trop tard. Juste avant que l'ascenseur ne se ferme, le blond me lança un sourire moqueur.

- Trouve la toute seule, t'es assez maligne, il me dit d'une voix calme avec les lèvres étirées d'un air provocateur.

Je n'eu rien le temps d'ajouter, les portes s'étaient fermée sur ces mots. Et je le fixais, médusée. Puis, dans la panique, je regardai la portes des escaliers, mais je me souvins que nous étions au 31eme étage. Aucune chance de rattraper ce foutu ascenseur.

- AHH! SALETÉ DE CHESHIRE! Je criai, frustrée, en donnant un coup de pied rageux aux portes métalliques.

Je fis ensuite les cents pas devant les escaliers, un ongle à la bouche, en me demandant ce que je devais faire. Non mais sérieusement... moi qui avait pensé qu'il allait m'attendre, et voilà qu'il me laissait me débrouiller toute seule.
Et soudain, une illumination. Je retirai mon doigt de la bouche et écarquillai les yeux. Le rooftop! Bien sûr! J'avais déjà eu cette idée au début du jeu. Il fallait que je monte tout en haut de l'immeuble pour avoir une vue dégagée sur la ville et ainsi voir où les voitures se rendaient.
Je fonçai dans les escaliers en enjambant les marches 3 par 3. Dans ma tête, je me dis que j'avais eu raison de reposer ma jambe toute la journée. Je n'avais plus du tout mal.

J'avais plus de 16 étages à monter. Alors si je ne voulais pas rater les voitures j'avais intérêt à me dépêcher. Comme l'ascenseur de ce côté du bâtiment était déjà prit pas un certain blond, je n'avais d'autre choix que de monter à pied. Je soufflai d'agacement en repensant à lui.

2 minutes plus tard, j'étais arrivée au dernier étage et je n'avais plus qu'à pousser la porte pour arriver au rooftop. J'agrippai la poignée et l'ouvrit d'un geste précipité avant de foncer vers les barrières du toit.
Une fois enfin arrivée, je me pliai en deux pour récupérer mon souffle. Mon cœur battait la chamade et mes jambes tremblaient. Je venais de monter 16 étages en seulement deux minutes, et même pour moi qui était habituée à la course, c'était une prouesse sportive. Ma poitrine était sur le point d'exploser.
Au bout de quelques secondes, j'avais enfin repris ma respiration alors je pus me redresser et commencer mes recherches.

La vue qui s'offrait à moi me coupa le souffle: je pouvais voir presque toute la ville, et elle semblait encore plus déserte qu'elle ne l'était. Tout les bâtiments, hormis 2 ou 3 qui éclairaient encore de cette lumière blanche, étaient éteints. Pas une seule lumière allumée, pas un seul son de voix . Rien, à par le vide et l'obscurité. Ça m'en donna la chair de poule. Le ciel, quant à lui, était éclairé par la lune presque pleine. Aucune pollution et aucune lumière n'était présente alors les étoiles brillaient plus que jamais. J'avais l'impression d'avoir la Voie lactée entière sous les yeux. Je restai quelque instants à contempler ce ciel magnifique, comme hypnotisée.
Et soudain quelque chose me ramena à la réalité. Des dizaines et des dizaines de lasers rouges sortirent du ciel avant de disparaître au bout de quelques secondes. C'était les joueurs donc le visa expirait ce soir. Les joueurs qui n'avaient pas joué ou qui avaient perdu. Une soudaine colère s'empara de moi en voyant cette injustice. Personne ne pouvait décider de notre droit de vivre ou non! Et ainsi, toute la frustration et la culpabilité que j'avais accumulé au court du jeu remonta tel une vague déferlante. Tout ces joueurs morts à cause de ces foutus jeux, ce visa ridicule, ma famille disparue, tout. S'en fut trop pour moi. Ce soudain flux d'émotions était impossible à contenir. Mon corps tremblait et mes larmes menaçaient de couler. Et soudain, pour mettre fin à tout ça, je hurlai. Je hurlai à pleins poumon pendant de nombreuses secondes pour exprimé tout le dégoût et la frustration j'éprouvais. À la fois vis à vis de moi et vis à vis de ce foutu « maître du jeu ». C'était comme ça que je l'avais appelé. Je hurlais à m'en briser la voix, et ça me faisait un bien fou. Que quelqu'un m'entende ? Ça m'était totalement égal.
Au bout d'un petit moment, mon cris s'estompa jusqu'à s'arrêter complètement, et je l'entendis raisonner au loin. Comme si une voix d'un autre monde me répondait.
J'étais à présent totalement vidée. J'avais besoin de ça, extérioriser. Il était impossible de tout contenir dans ce petit corps, parfois il fallait que ça déborde. Et la, ça avait été la goutte de trop.