𝘥𝘪𝘴𝘤𝘭𝘢𝘪𝘮𝘦𝘳; 𝘷𝘦𝘶𝘪𝘭𝘭𝘦𝘻 𝘭𝘪𝘳𝘦 𝘭𝘦𝘴 𝘛𝘞 𝘢𝘷𝘢𝘯𝘵 𝘥𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘤𝘦𝘳 𝘭'𝘩𝘪𝘴𝘵𝘰𝘪𝘳𝘦.
𝙇𝙚𝙨 𝙖𝙥𝙥𝙖𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚𝙨. Psychiques ou physiques, certains y dédient leur existence. Entre ceux qui préfèrent croire aux illusion...
Si vous avez besoin d'aide, voici les numéros de prévention du suicide; —Belgique : 0800 32 123 —France : 3114 —Suisse : 143 n'hésitez pas à me signaler si l'un de ces numéros est erroné
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| Dani Wilbraham |
3 septembre 07:45
J'avais à peine cligné des yeux que les deux mois de vacances s'étaient écoulés et que la rentrée des classes advenait ce matin, signant le commencement de ma dernière année d'apprentissage. La façon dont j'avais passé mes vacances me contrariait. Entre soirées insignifiantes où je demeurais complètement éclatée, sans pour autant m'amuser, et les journées passées avec Rhegan, à ne rien faire. Une fois de plus, je restais coincée dans ce cercle vicieux d'existence monotone, à toujours faire ce que l'on attendait de moi.
Je suis en train de mettre mon mascara, la bouche en forme de o pour tenter de trouver un certain équilibre afin d'appliquer correctement la matière sur mes cils lorsque le son de ma porte frôlant le parquet atteint mes tympans. Un sourire étira mes lèvres en entendant des griffes glisser contre le sol de façon précipitée vers moi, suivies de pas lourds et traînants. Ma sœur ferma la porte derrière elles tandis que le bichon saute sur mes jambes, tout en lâchant de petits aboiements joyeux. Affirmer qu'elle est surexcitée serait un euphémisme, elle est complètement euphorique. Suzie, c'est son nom, me voit pourtant constamment mais c'est son caractère. Elle entretient un amour pour ma sœur et moi-même, qui sommes les uniques personnes qui l'entretiennent, elle.
À peine a-t-elle terminé de me faire la fête qu'elle sprinta vers mon immense lit dans lequel était tranquillement allongée Ashton, déjà sur son téléphone. Le canidé s'allongea sur le dos, réclamant très clairement des caresses sur son minuscule torse. Je me tournai de nouveau vers mon miroir pour terminer de me préparer et au bout de quelques secondes, je sentis le regard de mon aînée peser dans mon dos.
— Eh, bien. commenta-t-elle. On peut pas dire que tu n'es pas à l'aise avec le fait de montrer ton corps.
Je lâchai un soupir, peu envieuse d'avoir une discussion sur la façon dont je m'habille dès le matin.
