oc x suzuya

Le fraisier

Il devait être quatre heure du matin quand nous sommes descendu dans la rue acheter de la farine au Kombini. Bizarrement l'excitation que procure la nuit anesthésie assez bien sa froideur.

- Il y a un kombini en bas de la rue. Me propose alors Juzo.

Je lui réponds d'un simple signe de tête et plonge avec lui dans la ruelle.

La nuit rendait tout terrifiant. Les grincements métalliques des sorties d'aération, les rats courant au ras au sol, les ombres dansantes aux grès du vent. Mes cheveux m'agrippaient tantôt le visage, tantôt s'enfuyaient ; vers une sortie meilleure.
Je n'avais pas peur pourtant. Je sentais la chaleur émanant de la main de mon amant. Je me sentais protéger. Je n'avais pas peur.

Nous nous avancions sans peur, parmis des démons et les frayeurs.
Nous avancions dans la ruelle.

Une lueur toucha mon pied et ce fut la fin de cette allée.
Le Konbini était juste en face.

Enfin, le soleil commençait à se lever lorsque nous commençâmes les fameux fraisiers. Eh oui, nous n'aurions pas arrêté le projet en si bon chemin !
Cette fois, nous sommes restés concentrés et fini le gâteau presque à la perfection.

Billie - Il est beau.
Juzo - Mais des enfants en font des meilleurs.

Notre bébé était magnifique. Cependant, son goût laissait à désirer.

Billie - Tu le manges comme même ?
Juzo - les fraises restent bonnes.