~ Chapitre 2~

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Eté 2024, Chapitre 2

Les policiers Vincent et Bourellie étaient sur place.

Un appel téléphonique avait appris au deux enquêteurs qu'un corps avait été trouvé au pied d'un grand chêne, le matin même.

Monsieur Vincent se dirigea sur place avec son collègue aussitôt le téléphone raccroché.

La personne avait été trouvé, légèrement adosser à l'arbre, comme si on l'y avait déposer.

Des traces de coups et coupures étaient partout sur le corps, mais le coup fatal avait été donné dans la nuque, et l'avait sûrement tué sur le coup.

Les lieux se faisaient inspecter et des prélèvements d'ADN se faisaient sur le corps.

Jamais, au milieu de nulle part, on aurait pensé à trouver quelque chose de semblable.

- C'est quand même bizarre que l'assassin n'ait pas cherché à cacher le corps. Remarqua le sergent Vincent.

- Peut-être est-ce un suicide ? proposa Bourellie.

- Impossible, les coups qui ont été donnés dans la nuque ont forcément été commis par quelqu'un d'autre.

Bourellie se caressa la barbe, ce qui était signe d'approbation chez lui.

Le téléphone du policier Vincent sonna.

On lui annonça du commissariat que le corps avait été reconnu comme celui du fils de la famille Deblic.

Cette famille ne disait rien à Monsieur Vincent, qui connaissait pourtant bien du monde.

- On va devoir annoncer la nouvelle à madame Deblic...

- C'est toujours difficile à dire, mais bon. Répondit Bourellie en soupirant.

Ils se dirigèrent vers la vieille maison des Deblic, la démarche traînante. Aucun d'eux ne voulais y aller, et annoncer que plus jamais Madame Deblic ne reverra son enfant.

Qu'il avait été assassiner entre 5 et 8 heures du matin.

Vincent toqua trois coups secs à la maison des rossignols, ce qui produisit dans la maison une petite agitation.

Bourellie retoqua, plus fort cette fois, et une femme d'une cinquantaine d'années ouvrit la porte, le regard sombre, les cheveux gras.

- C'est pour quoi ? Demanda-t-elle d'une voix grave

- Bonjour madame Deblic, je suis le sergent Vincent. Pourriez-vous vous asseoir, nous devons vous parler quelques instants.

Monsieur Vincent cherchait les mots qu'il fallait pour annoncer quelque chose de si horrible à cette pauvre femme.

Madame Deblic regarda ses invités quelques instants, respirant fortement. Elle était presque sûre d'avoir compris.

Elle les laissa rentrer doucement, et vint s'asseoir sur une chaise de sa petite cuisine miteuse. Elle puait l'alcool, et la cigarette froide.

Les deux policiers balayèrent la pièce de regard, et Vincent se racla la gorge.

- Et bien madame...heu, quand avez-vous vu votre fils la dernière fois ?

- Heu, La femme baissa les yeux pour regarder ses genoux, Ça fait une semaine qu'il n'est pas revenu à la maison, alors qu'il reste tout le temps à la maison d'habitude...Pourquoi ? dit-elle d'une voix tremblante.

Les deux policiers échangèrent un regard entendu.

- Bon, écoutez, ce qu'on va vous dire va être très compliqué à entendre...On a retrouvé le...le corps de votre fils ce matin, on est désolé.

Vincent marqua une pause, attendant visiblement une réaction de madame Deblic, mais la femme eu comme seule réaction des tremblements plus intensifier qu'avant.

- Hum, et il semblerait également que votre fils se soit fait...heu, assassiné. Dit finalement le policier, regrettant les mots fort qu'il avait emprunté.

Madame Deblic ne dit pas un mot, elle regarda fixement dans le vide.

La pauvre femme était dévastée.

Vincent tenta de parler à la femme mais il savait bien qu'elle ne l'écoutait pas le moins du monde.

Après que monsieur Bourellie ait dit à la femme qu'ils repasseraient pour mieux parler, les policiers partirent finalement sans avoir reçu aucune autre réaction de la pauvre femme traumatisée. 

𝐍𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant