~ Chapitre 8 ~

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2021, Chapitre 8

Deux années avaient passé sans que je ne le voie.

J'avais maintenant quinze ans, j'étais belle et grande, j'avais tout pour moi, sauf mon amour.

L'année précédente, ou je devais le rejoindre comme tous les ans, mes parents décidèrent de voyager aux états unis durant deux mois.

J'ai crié, pleurer pour ne pas y aller, mais mes parents avaient déjà payé, et aucun retour en arrière était possible.

Titouan avait surement été là, à m'attendre sous le chêne durant deux mois, il devait me détester, penser que je l'avais oublié, alors que je pensais obstinément à lui.

Après deux ans, il avait surement dû m'oublier lui aussi.

J'arriva chez ma grand-mère après deux ans, et je remarque à quel point elle était vieille.

Ses cernes sous les yeux était plus creusé, et son sourire gaie d'autre fois était remplacer pas un triste sourire.

Elle était vieille.

On s'enlaça durant de longues minutes, et j'écoutais la respiration de ma grand-mère, consciente qu'elles étaient comptées.

Le lendemain, j'alla retrouver mon amour. Il était là, comme s'il n'avait jamais bougé depuis qu'on s'était quitter.

Pourtant, il ne m'accueilli pas avec son sourire angélique d'autre fois. Il se leva, me regarda longuement et me dit :

« - Je t'ai attendu. Ça fait deux ans.

- Je suis si désolé, je ne savais pas, je ne voulais pas...

- Je pensais que tu m'avais oublié tu sais.

- Je suis désolé...Je pensais que tu m'avais aussi oublié.

- Ou tu étais l'été dernier ? Pourquoi tu n'es pas venu hein ?! s'énerva Titouan

- Je suis partit en Amérique, si tu savais comme j'ai supplié de ne pas y aller...je t'aime tu sais ?

- Je ne sais rien. »

Sur ces mots, il repartit. Je lui suppliai de rester, que j'étais désolé.

Mais il était parti. Je racontai tout à ma grand-mère en pleurant.

« Il ne faut pas que tu baisse les bras, m'avait-elle consolé, Il tient à toi. Demain, tu retourneras le voir et tout s'arrangera. Tu sais, j'ai comme philosophie que de s'inquiété est d souffrir deux fois. » m'avait-elle avoué

Pourtant le lendemain il n'était pas là nous plus, et le surlendemain également.

J'avais compris ce qu'il lui passait par la tête : il voulait me faire attendre comme il avait attendue.

Alors j'attendis. Tous les jours trois heures sous ce chêne que je haïssais presque durant ces moments.

Il arriva au bout d'une semaine.

Il s'assit à côté de moi et m'embrassa.

« Je te pardonne. »

C'est tout ce qu'il m'a dit. Tout simplement.

Je voulue m'excuser plus, mais il ne me laissa rien dire.

On resta enlacé un long moment, et je repartis soulager.

Je me souviens un de ces jour de cet été, ou on fit une rare promenade tous les deux.

On marcha quelques mettre sur le bord de la route, et nous trouvâmes une bête, complètement recroquevillé sur le bord de la route.

𝐍𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant