~Chapitre 7~

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2019, Chapitre 7

J'allais commencer ma troisième année à ces cotés. J'avais treize ans à l'époque, bientôt 14, et je me souviendrais de cet été à jamais.

J'avais bien grandi, d'une dizaine de centimètre. J'avais aussi bien changé, j'avais laissé pousser mes beaux cheveux bruns, que je laissais détacher et qui battait au grès du vent.

Je le rejoignis timidement sous le chêne, ce 4 aout 2019.

Je le vis directement, il m'attendait.

Il portait son habituelle chemise bleue, un peu trop grand pour lui, qu'il laissait ouverte, avec un t-shirt blanc en dessous.

Il me sourit, comme si on ne s'était jamais quitter durant un an, et je m'assis à côté de lui.

Pourtant, je ne me sentis pas aussi à l'aise qu'avant. Je craignais trop d'être trop moche à ses yeux, de ne pas être à la hauteur.

J'étais complétement amoureuse de lui.

Jamais au collège je n'eus de relation, restant fidèle à mon amour pour lui, même s'il ne le savait pas.

« - Alors, tu vas rentrer en troisième ? Tu vas passer le brevet ? me dit il

- Oui...Toi aussi non ?

- Je vais rentrer en seconde. »

Je me sentis si bête, ces deux étés passé ensemble, jamais je n'avais je ne lui avais demandé son âge.

J'eu très honte, je me souviens que je ne l'ai plus regardé en face de l'après-midi.

Je repartis, persuader qu'il me verrait comme une fille qui ne parle que d'elle et qui ne s'intéresse pas à lui, et je m'enterrai dans mon lit, broyant des idées noires.

Le lendemain allait pourtant être le plus beau jour de ma vie.

Je la rejoignis, regardant le sol.

« - Qu'est-ce qu'il ne va pas ? me demanda Titouan, Tu es fâché contre moi ?

- Non, c'est toi qui es fâchée contre moi. Je suis désolé, je ne parle que de moi et ne te laisse pas le temps de parler, alors que tu as surement des choses à me dire, je suis égoïste...

- Mais non, ne dis pas ça ! Tu es la personne qui s'intéresse le plus à moi sur cette planète

- C'est faux, il y a ta famille, tes amis !

- Je te jure que non. »

Je voulu répondre, rétorquer que j'étais nul, que j'étais désolé, mais Titouan m'en empêcha.

Il m'embrassa, et mon cœur se mit à battre à cent à l'heure.

Quand il retira ses lèvres des miennes, je crois que je pleurais.

Il me demanda si c'était lui qui avait fait quelques choses de mal, et je le lui rendis son baiser comme réponse.

Jamais je n'aurais cru qu'un simple baiser fit de moi la fille la plus heureuse du monde.

C'était des larmes de joie.

On ne parla pas de l'après-midi, et je restai enlacer dans ces bras, sans regarder le monde autour.

Jamais le monde à tourner plus vite autour de nous, et le temps tourner dix fois plus vite.

Je rentrai juste avant le dîner, ce soir-là.

Je volais presque dans les pièces de la maison, et ma grand-mère devina que l'amour planait dans l'air.

« - C'est quoi son prénom ? me demanda elle

𝐍𝐨𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐦𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant