Chapitre 40

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Samedi, 23h

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Samedi, 23h




Pendant que Devon me parlait des préparatifs de son mariage, mes pensées se remémorent des derniers événements. Je repense au moment où ma bouche qui vaut tout l'or du monde s'est retrouvée sur celle d'Ajani. J'comprends pas ce qu'il m'a prit. Pourquoi j'ai commis cet erreur ? J'suis tellement un bouffon.

Sur le moment, j'ai été pris par une pulsion étrange. J'avais qu'une envie, c'était de lui faire fermer sa bouche en bouffant ses lèvres pulpeuses qui me font de l'œil depuis deux mois. Ça fait très longtemps que je n'avais embrassé personne. J'étais surpris de comment Ajani embrassait bien. Genre vraiment bien.

Rien qu'en pensant à ses petits bruits de plaisir quand je l'embrassais et la touchais, je me sentais légèrement durcir. Putain, c'est pas le moment pour bander.

En tout cas, j'ai réalisé de la gravité de mon acte juste après. C'était une grossière erreur de l'avoir embrassé. Maintenant elle va croire des choses qui n'existe pas.


Devon : ...donc on va amener un cheval à notre mariage.

— Hein ?!

Devon : Cramé ! Tu ne m'écoutais même pas.

— Si.

Devon : T'es vraiment un bouffon toi. J'te parle des préparatifs de mon mariage et t'écoutes pas ?

— J'suis pas une gonzesse pour t'écouter, j'y comprends rien moi.

Devon : Connard.

— Bah quoi ? C'est pas à ta femme de faire ça ?

Devon : Elle se marie toute seule sale chien ?

— Elle devrait. Quand elle saura que la moitié de son argent sera payé avec de l'argent haram...


même les méchants rêvent d'amour. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant