7 - Interrogatoires

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Merci aux commentaires qui m'ont incité à bouger mon cul et avancer. Désolée de l'attente, j'ai dû le réécrire trois ou quatre fois pour trouver une trame intéressante.

J'hésite entre envoyer un message haineux à Denki parce qu'il m'a posé un lapin ou envoyer un message haineux à Denki parce qu'il est en retard. À voir. Je lui laisse disons, cinq minutes, et s'il ne vient pas, je me casse. Je suis pas son chien, merde à la fin, c'est à lui de me courir après normalement.

2 minutes later...

Le voilà, cet enculé. Il court avec Kirishima, lequel le dépasse de cinq mètres, arrivant ainsi en premier. Il me tend sa main, et après l'avoir dévisagé, histoire d'exprimer mon mécontentement parce que NON je ne suis pas une fille patiente, je me tourne, prête à partir. J'en reviens pas qu'il m'aie fait attendre, c'est, pour commencer, très peu galant, et surtout, ça me fait chier.

Denki : Excuse-nous du ret-
- C'est ça excuse toi va. Plus jamais je t'attends, enculé.
Eijiro : Euh, c'est un peu ma faute, je trouvais plus euh.. mon... ma gomme.

Ils se regardent. Y'a un truc. Ils me mentent ces cons. J'hésite, quitte ou double, je les confronte ou je les laisse dans leur mensonge. Nan, je sais, je vais attendre un peu. L'autre blond là, ne sait pas mentir. J'ai qu'à l'acculer et on verra bien s'il continue à me mentir.

- Alors. Votre journée ?
Denki : Super !
Eijiro : Compliqué physiquement, mais..
Denki : Mentalement aussi !
- Seulement pour toi.

Le rouge rit, et le blond boude. Parfois, c'est drôle leurs réactions. Pas drôle "ha, ha, ha", plutôt drôle "rire machiavélique".

Eijiro : Mais au fait, Denki m'a dit que tu t'entrainais pas mal ?
- Il parle beaucoup, lui... mais oui. Je veux gagner, autant se donner les moyens. Enfin, ça me semble logique.
Eijiro : Je sais pas pour toi Denki, mais je trouve qu'elle a des airs de Katsuki.
Denki : Iiiich ! T'es fou de lui dire ça, toi !
- Nan, laisse. J'ai juste de l'ambition. Et puis ç'a beau être un chieur, je lui admets au moins ça. Faut pas confondre ambition et talent, par contre... j'ai les deux. Il en a qu'un.

Pas modeste, mais pour le coup, c'est pas si grave. Ils rigolent déjà, et de toute façon, je sais que je mens. C'est pas du talent, c'est de l'entraînement... comme pour le dessin. Mon frère me l'a assez répété. Oh, ce chieur va pas s'immiscer dans mes pensées, je le vois assez à la maison.

Eijiro : Que tu le croies ou non, il est doué ! Son ambition lui suffit à elle seule, visiblement. Il pourrait bien te donner du fil à retordre !

Je l'écoute, et me dirige vers le portail pour sortir, marchant à la droite de Denki, lui-même à la droite d'Eijiro. Marchant moins rapidement qu'eux, j'accélère le pas, haussant les épaules, Denki lâchant à voix haute ce que je voulais pas sortir :

Denki : Fanboy, va !
- Tu m'ôtes les mots de la bouche... eh bien, c'est avec plaisir que je le défoncerai au championnat.
Eijiro : Après, sans vouloir te vexer, on a jamais vu tes compétences. On peut pas savoir ce que tu vaux !!
- Qu'est-ce qui pourrait me vexer ? Je suis pas une bombe à retardement, merde.
Denki : T'as raison, t'es une bombe tout court-
- Ta gueule. Si je te supportes déjà pendant 15 minutes chaque jour, c'est pas pour me prendre tes disquettes de m- pff.

Contrôle ce qui sors de ta bouche Hanemi, merde.

Denki : Haha, pardon !
- T'inquiète, j'voulais pas être désagréable non plus.
Eijiro : Eh, les deux nigauds ! Écoutez moi, au moins !!
- Répète pour voir ?
Eijiro : Je rigole !
- Hm.
Denki : Et tu voulais ?
Eijiro : Ah ! Dire que je devais y aller ! C'est par là, au bout de la rue.
- On t'accompagne ?
Denki : Oui, on est venus pour ça !
- ..ouais.
Eijiro : Ok !

Electric Love - Denki x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant