Love at first sight

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Je ne savais pas combien de temps ça avait duré, sauf qu'en revenant de la salle d'opération je me sentais vivante, l'air que je respirais était plus léger. J'étais en vie?

Après avoir écouté les monologues du docteurs à propos du rejet d'organe et tous les précautions que je devrais prendre pour ne pas que ça arrive . On était rentré chez nous. Retour à la case départ.
Les yeux fixés sur la route je regardais le paysage défilé. Ma mère mettait la musique pour briser le silence entre nous .
Même si je n'avais plus cette tube de ma bouche je refusais de parler je lui en voulais. J'en voulais à tout le monde. Etait-ce égoïste de ma part me plaindre parce que j'étais en vie? J'étais censé faire quoi avec ce nouveau organe à l'intérieur moi?

Dehors la nature atteignait sa pleine maturité, les arbres produisaient des fruits et la températures etait élevée
C'était l'été synonyme de chaleur, de soleil et de vacances. C'était le moment parfait pour profiter des beaux jours et partir à l'aventure. Que ce soit à la plage, en montagne ou à la campagne, il offrait une multitude d'activités à faire. C'etait le temps idéal pour découvrir de nouvelles cultures et de nouveaux paysages... Qu'en était-il de moi ? Si je devrais passer les reste de mon temps dans ma chambre.

Mon cœur rattait un battement quand je voyait le décapotable garé devant la maison. Il était là. Il était revenu.

Comme je l'avais deviné, il était là dans le salon avec mon père. Quand il me voyait arriver son visage devenait blanc, il prenait dix secondes avant de réagir.

      - Ruth....

     - Allons dans ma chambre.
Je disais. Ma mère ouvra la bouche pour ajouter quelques chose mon père la coupa.

     - Laisse les.
Je le remerciais d'un maigre sourire. Il m'accompagna jusqu'à ma chambre. Y avait tellement de chose que je voulais le dire.

       - C'était quand?
      - Dimanche soir après ton départ.

       - Tu veux dire après qu'on ai dîner avec ta famille. Je m'en doutais que quelque chose n'allait pas pourquoi tu ne m'avais rien dit. J'aurais dû...

     - Non Russell. C'est pour celà que j'ai rien dit. Je ne voulais pas de ça, pas ce regard.

    - N'empêche que je n'ai pas été là pour toi.
Il prenait place sur le lit. Après un moment de silence il ajouta.

     - J'étais parti au Japon dans les obsèques de mon grand père. J'avais pas de réseau je m'en veux pour ça. Si seulement j'étais là

      - C'est moi qui ai demande de ne rien te dire. C'est assez dur pour moi de le supporter. Je ne veux pas t'inquièter d'avantage.

      - Ton père m'avait dit pour ta transplantation.  Je ne veux plus être mis à l'écart. Je tiens à toi Ruth.

      - Je vais mieux maintenant. Et toi ça va? Mes condoléances.

     - Merci c'est pas comme si je le connaissais. Il avait coupé les ponts avec mon père parce qu'il avait marié avec une juive.

    - Ouais j'imagine.
Je disais en balliant.

      - Je te laisse te reposer. Je t'appellerai demain.

    - Non, reste, s'il te plaît. Je veux pas rester seule.

     - D'accord.