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Y avais des jours où le soleil ne se levait pas des jours où oi seul l'obscurité me tenait compagnie. Il y avait aussi des nuits cauchemardesque , ces nuits où traversaient mes pires idées noires. Ces nuits où ma solitude était ma pire ennemie.  Mais aussi il y  avait d'autres jours où le soleil se levait après la tempête , ceux outlea fleurs fanées renaissaient. C'était lui mon soleil. Le seul qui me donnait l'envie de me battre tout les jours. Je n'étais plus dans l'obscurité grâce à lui.

J'étais déjà remise de mon opération ce qui a étonné mes médecin. J'avais arrêté de me culpabiliser et remercier le ciel de la chance que j'avais de me réveiller tout les matins.

    -.... Chuttt tu vas la réveiller.
    - Qu'est ce que j'ai raté?
     - Chuuttt

     - Pas besoin de chuchauter comme ça je vous entends.

Je disais sans ouvrir les yeux.

       - Joyeux anniversaire....

        - Hein hein je vous arrête tout de suite. J'avais dit pas de chant, pas de gâteau.

Je voyais ma mère plisser son front l'air déçu.

     - Aujourd'hui c'est un jour spécial.

     - Jour spécial? Maman.
Je me levais d'un bout sur le lit. Ils étaient là tout les trois. Des bougies de lettres vingt allumer sur le gâteau. Ils savaient que je détestais fêter mon anniversaire. Ça me rappellait toujours les heures où j'ai été ramené au bloc à cause de ma maladie. Je maudissais le ciel de m'avoir fait ainsi.

       - Tu vois maman je t'avais dit qu'elle ne voudrais pas.

      - Encore ta négativité.
      
       - Arrêtez de vous chamailler. Okay c'est bon je vais souffler ces .... Bougies
Je me retenais pour ne pas dire le mot interdit.

        - Tu dois faire un vœu.
Ajouta mon père. Je roulais les yeux. Quel vœu je pourrais faire? Prié pour qu'une autre meurt que je vive à sa place?

       - Je suis vraiment obligé ?
Comment résister à leur regard de chien battu. Je fermais les yeux et faire le vide dans mon esprit puis souffla les bougies.

     - Joyeux anniversaire ma puce. Puisse tes  jours se multiplient .
Il deposa un baisé sur mon front.

     - Merci papa.
    - On t'attend en bas pour ta part du gâteau.

     - J'arrive tout de suite maman.
Une fois seule je me laissais tomber sur le lit. Les cheveux en éparpillés sur le drap.

     - Alors frangine ça fait quoi d'être une adulte?

     - Le stresse total. Je te jure les parents m'étouffent. Parfois j'ai envie de crier pour qu'ils me laissent tranquille ...

     - Ruth...
L'entendre dire mon nom me sortait dans mes pensées.
       - Hmmm.
      - Tu etais encore dans la lune.
      - Qu'est ce que tu aimerais hérité de moi après ma mort?
     - Tu es sérieuse là. C'est ton anniversaire aujourd'hui et tu me parles de la mort. Positive vibes.
Elle s'allongea à côté de moi.

       - Sauf que je n'arrête pas d'y penser. Chaque jour qui passe m'approchait vers la fin. Y a tellement de chose que je voudrais faire.

      - Comme tomber amoureuse. Je suis curieuse vous parlez de quoi dans vos textos toi et Russell?

      - Tu veux remettre ça? Le coeur humain ne peut contenir qu'une certaine quantité de désespoir, quand l'éponge est imbibée, la mer peut passer dessus sans y faire entrer une larme de plus...

     - C'est de Victor Hugo.

     - Juste pour te dire ça ne fait pas parti de mon plan. J'aime la relation qu'on a et ça me suffit. Je veux rien compliquer entre lui et moi.

     - Voyons voir ce qu'il en pense.
Elle attrapa mon téléphone.

      - Arrête. C'est une violation de vie privée.

     - Oh non! C'est trop tard.
Elle me chariait d'une voix théâtrale.

     - Joyeux anniversaire blablabla blabla. Mets ta plus belle tenue on sort.

     - Quoi il a dit ça.
J'attrapais le téléphone dans sa main pour lire et relire le message une dizaine de fois.

      - Tu vois. Il veut te voir. Peut être qu'il ressent la même chose que toi.

      - On se voit presque tout les jours. En plus c'est mon ami.

     - L'amitié entre une fille et un garçon ça craint. Vous vous frequentiez depuis quand? Trois mois?

      - Quatres pour etre plus precise. Ne t'en fait pas je ne compte pas y aller. Je n'ai même rien à me mettre.

      - T'inquiète pas pour ça. Je m'en occupe. Descend voir les parents pour opérer ta magie, moi je vais faire les miennes.

Il était dix-neuf heures lorsqu'il venait me chercher. Je portais une robe décolter rose bonbon évasé et mes nouveau Air force 1.
Mes long boucles tombaient sur mon épaule. Il m'attendait devant sa voiture vêtu d'un simple chemise blanche et un pantalon noir. Il laissa les trois premiers boutons ouvert. Lorsqu'il me voyait arriver il souria.

      - Waw tu es... Parfaite.
    
      - Tu n'es pas mal non plus.
Il m'ouvra la portière. Avant de monter dans la voiture je jettais un dernier regard derrière moi. Je voyais Mary qui levait sa pouce. Je lui repondais d'un geste à la main avant de monter dans la voiture.

       - Où est ce qu'on va?
Il passa les clés.
       - C'est une surprise.
Il répondait.

      - Tu es conscient que je ne peux pas... Ça pourrait entraîner une attaque.

     - Sérieux Ruth? C'est ton anniversaire réjoui toi quand même.

      - Je déteste fêté mon anniversaire. Ça tu le sais déjà parce que je t'en ai déjà parlé. Je ne veux pas de surprise...

     - J'ai juste loué un restaurant pour nous deux. Je me disais que tu ne sortais presque plus. Je voulais juste que cette soirée te soit spécial.
Il me coupait.
     - Elle l'est... Et merci de m'avoir maintenant je ne suis plus stressé.

     - Comment ça?

    - Je t'ai eu. Je passais toute la journée à essayer de deviner ce que tu me préparais. Je te jure ça m'engoissait même si j'étais sérieuse sur le fait que je détestais fêter mon anniversaire ça fait moins de suspense.

      - Toi
Il ajouta d'un large sourire.

     - J'ai été crédible ,non?

     - Aucun commentaires.

Love at first sightOù les histoires vivent. Découvrez maintenant