L'acrobate de la génération miracle.

Chapitre 16

L'ambiance au collège avait prit un toute autre tournure à leur retour.

Tout le monde acclamait leurs générations miracle. Aucuns des 6 joueurs ne pouvaient se déplacer dans les couloirs sans se faire agresser par des centaines d'élèves hystériquement amoureux. Tous sauf kuroko qui avait une paix royale, il n'allait pas s'en plaindre.

- Pfff... On peut même plus passé ici.

Se plaignait Aomine en essayant de rejoindre sa classe. Kuroko se grattait la nuque. Ils ne devaient pas arriver en retard aujourd'hui ! C'était impossible !

- Pourquoi on leurs casse pas la gueule ?

Disait nonchalamment Murasakibara, sa main dans un paquet de ships tout en haussant les épaules. Aomine retroussa ses manches.

- Si y'a que ça pour les faire partir.

Il s'apprêtait a metre un coup dans le tat avant de constater que tout le monde s'écartait. Mince son plan tombait a l'eau. Qui avait bien pu les faire reculer ?

- Pardon, on se bouge, laissez passer, je passe !

Criait elle en avançant. Les garçons haussèrent les sourcils. Kogoyami leurs demandait simplement de la laisser passer et tout le monde s'écartait.

- Mais qu'est-ce que tu leurs a dit ?

Demandait Midorima, abasourdi.  Kogoyami s'arrêtait à leur hauteur.

- Pas grand chose, juste que si j'arrivais à l'heure en cours je leurs donnerais le numéro de Daiki. Bizarrement ça fonctionne ! A plus les blaireaux !

Les garçons éclatèrent de rire. Enfin jusqu'à temp que Aomine ne réalise ce qu'elle avait dit.

- Tu leurs donnerait QUOI !?

S'étouffait il. Kogoyami continua sa route sans prêter attention à lui. Elle ne s'en sortira pas comme ça, pensait il.

- Elle est pas possible.

Se plaignait Midorima en remontant ses lunettes. Kise hocha la tête.

- C'est clair ! Elle aurait pu au moin donner le miens ! Pfff...

Ralait il. Les garçons levèrent les yeux au ciel alors qu'ils reprenaient leurs chemin difficilement.

*

Enfin arrivé en classe, Kogoyami claqua ses affaires sur la table a coter de Riku. Son professeur ne fit pas de remarque sur son retard en constatant l'émeute devant la porte de la classe.

- Ils te lâchent jamais ou quoi ?

Soufflait Riku, tenant sa tête avec sa pomme de main. Kogoyami souffla a son tour.

- Nan. C'est lourd..

Misuki, une place devant elle, se retournait.

- Te plain pas t'es célèbre ! Je t'imagine sortir de chez toi incognito avec une hordes de journalistes.

Ricanait elle en entraînant Riku. Kogoyami leurs lança un regard blasé. Elle n'avait rien contre ça, mais le faite que ce soit incessant l'empêchait de respirer.

- T'inquiète, la c'est tout frais,  dans quelques semaines ils auront tous oublié !

Essayait sa meilleure amie de lui rendre le sourire. Kogoyami l'espérait au plus profond d'elle même.