Le souffle de la vie - Sanemi SHINAZUGAWA x OC

~ CHAPITRE 2 ~

   Je pense que je n'aurais plus peur de faire face aux Hashiras.

C'est vraiment ce que j'ai dit ?!

Non parce qu'on va plutôt dire que c'est deux dernières semaines on étaient un peu compliquées... :

- Giyu m'a complètement ignorer, lui qui me rappelait fortement mon ami d'enfance ;

- Tengen m'a "sois disant" pardonner de la scène avec le maître, parce que je suis "jolie" ;

- Shinazugawa ne me porte absolument pas dans son cœur, vu toutes ses remarques peu flatteurs ;

- Obanai semble n'avoir rien à faire de moi, il m'adresse juste un simple bonjour peu courtois ;

- Mitsuri m'a comment dire, "kidnappée" pour me faire passer un interrogatoire, pour ses innombrables questions aussi pertinentes que inutiles ;

- Rengoku ben... c'est Rengoku, beaucoup trop énergique pour moi, c'est une très bonne personne qui se soucis de son entourage. Même si je vois qu'il se méfie un peu de moi ;

- Gyomei, je pensais que c'était la seule personne normale mais enfaîte...non, ils sont tous aussi "spéciaux" les uns des autres. Mais je me compte aussi dans le lot.

- Puis enfin Tokito, il me salue et se contente de ça, il est souvent dans son monde se qui m'a étonné au premier coup d'œil.

Enfin, chaque Hashira est aussi incroyable que imprévisible et terrifiant.

Mais ils ne faut pas oublier que se sont des tueurs aguerris.

Je dis ceci, mais je ne suis encore jamais allée en mission avec l'un d'entre eux. Leurs techniques et puis leur souffle sont pour moi toute à fait inconnues.

Tandis que Shinobu, qui m'entraîne dans chaques recoins des forêts pour me montrer ses plants toxiques.
Il ne manque pas que des fois, ses saloperies de démons viennent nous déranger dans notre chasse.
Je vois alors toute la puissance monstrueuse de Kocho émanée d'elle.
Même si je pense qu'elle ne déploie pas encore tout son genie, pour ses petites sotises pas plus dangereux qu'une mouche.

Après tout, tout ceci n'est que superficiel. Je ne connais pas encore la médecine capable de lire clairement les sentiments des gens. Mais les hommes ne sont que parasites sur terre, ils réagissent tous différemment en choisissant leur propre voie.
Ils suivent tous leur propre arbitrage.
Ce n'est pas cette diversité qui me crispe mais le mensonge qui siège dans le corps de chacun.

Tout compte fait, je vais me tenir à mon rôle de soignante et faire abstraction des hypocrisies qui couverne notre ère.

~

"Hana-chan ! Hana ! M'interpella vivement une voix familière qui me rappelait les haxapodes volants.

-Désolée Shinobu-san, j'étais dans mes pensées, qu'est ce que tu disais ? Dis-je tout en chassant mes pensées.

-Rien d'important mais tu pensais à quoi ? Me questionna mon amie papillon de sa voix envoutante. 

-Je me disais seulement, que j'ai la forte impression d'avoir plutôt rencontrée des fous. Plutôt que des guerriers les plus puissants de notre territoire. Même les sous-fifres ont plus de tenu. Répondis-je clairement sur un ton sec.

- Pas faux. Cependant, c'est cette euphorie debordante qui provoque notre imprévisibilité acrue. Rajouta-t-elle avec léger rire, l'air amusé par mes paroles.

- Si tu le dis... Murmurais-je entre mes dents.

- Enfin Hana-chan, le maître voudrait te voir demain soir. M'annonça le pilier des insectes tout en récoltant certains espèces de végétaux vénéneux.