Chapitre VII

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6 novembre 2014, 8h15

Jamais je n'aurais pensé trouver quelque chose du genre chez Antoine Bellefeuille. Une main! Une main humaine! Quelqu'un avait coupé la main de quelqu'un d'autre et l'avait lancé dans le sous-sol. Cette affaire devenait de plus en plus horrible. J'avais plus que hâte de trouver la personne responsable de toute cette affaire. Dans la main, il y avait une feuille de papier. Un message y était écrit. Ce devait encore être en provenance du criminel. Il y était inscrit:

"Vous aimez bien l'histoire du 8?;) Je vous croyais plus futé que cela cher enquêteur. Je vous vois aller et vous êtes très charmant à voir. Ne croyez pas que je ne vous suis pas. Bien au contraire, je suis mieux caché que vous ne le pensez. Je vous regarde. Cette main n'est pas mienne; mais vous devez connaître Mme Boivin, je présume ;). Bonne fouille."

MERDE DE MERDE!!!


* * *

Après avoir lu ce message, je m'étais rendu directement chez Émilie. J'ai dû entrer par infraction, car aucune réponse n'était donnée. Elle était inconscient, sur le plancher de la cuisine. Elle avait perdu beaucoup de sang et une de ses mains étaient disparues. Par contre, elle respirait encore. Elle n'était pas morte. Je l'ai amené à l'hôpital le plus près. J'ai expliqué aux infirmiers qu'ils devaient sécuriser son état et ensuite la transférer à l'hôpital Honoré-Mercier pour que je puisse l'interroger plus tard. Ils ont bien reçu l'information. J'étais retourné au poste le soir même et j'avais déposé la main au poste pour une examen. Et voilà où j'en étais maintenant. Les inspecteurs ont découvert l'identité de la main. Elle provenait bien du corps d'Émilie Boivin. Par contre, aucune trace d'empreinte ni de preuves. Elle avait été tranchée très nette, probablement avec un couteau ou une lame très affutée. Le criminel avait utiliser des gants pour la transporter. Comme toujours, évidemment. Il planifiait bien ses choses. Il était rusé.Il était déchaîné aussi. 3 meurtres plus une blessée grave en moins de 3 semaines. En espérant qu'Émilie aura des souvenirs de ce qui s'est passé.


* * *

8 novembre 2014, 9h47

L'hôpital venait de m'appeler. Émilie s'était réveillée voilà 10 minutes. Enfin j'aurais peut-être des chances d'obtenir plus de renseignements à propos du criminel. Je m'y suis rendu en vitesse. Mais encore une fois, il fallait que je passe le viaduc. Mais cette fois, en passant au dessus, j'ai vu un des travailleurs me regarder bizarrement. Il me fixait et ricanait en me voyant. Je trouvais ça louche. Le bonhomme était gros et avait une moustache laide et grise. Les cheveux frisés gris aussi dépassaient de son casque de travailleur. Malgré que je le trouvais louche, il devait rire de moi car j'étais bloqué sur le pont. Il allait me revoir pareil ce bonhomme, mais après avoir interrogé Émilie.


* * *

"-Bonjour Mme. Boivin, comment allez-vous? lui demandais-je.

-Pas très bien. J'ai mal à la tête et au cou. Aussi au poignet.

-Croyez-vous être assez en forme pour me décrire ce qui s'est passé chez vous il y a quelques jours?

-Attend! Depuis combien de jours suis-je endormie?

-3 jours. On vous a transporté de Montréal jusqu'à St-Hyacinthe durant votre sommeil.

-Merde! Je devais avoir un rendez-vous avec un représentant pour obtenir un poste au Marv'n Lounge le 5! J'ai tout raté.

-Le 5?

-Oui

-Pouvez-vous me décrire ce qui est arrivé cette journée?

-Ehhh... je ne me rappelle plus très bien, mais je me rappelle que quelqu'un avait cogné à la porte. Un gros monsieur, je crois. Il devait avoir dans la cinquantaine. Il avait les cheveux gris frisés et une moustache aussi. Pas grand. Il est entré chez moi et a sorti un genre de couteau vraiment long. Il m'a tranché le poignet et ensuite... je m'en rappelle plus.

-Ce monsieur, croyez-vous que c'était le représentant?

-Sérieusement, j'en sais rien. Mais je ne connais pas son nom.

-Merci Mme. Boivin pour vos informations.

-Y a pas de quoi."

Criminal Street Tome IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant