Criminal Street Tome I

Chapitre X

11 novembre 2014, 14h21

Le bilan des morts s'alourdissait. 4 plus 2 blessés graves. On ne connaissait même pas la cause de la mort de cette dame, qui était la sœur de Mme. Henriette Nicols. C'est alors que mon téléphone sonnait.

"-Jake, c'est Jas. On a quelques dossiers qui ressemblent à peu près à la description du suspect dont tu nous parlais.

-D'accord, j'arrive dans 15 minutes."

Je raccrochais. Il sonnait à nouveau."450-888-8888". Évidemment.

"-M.Langevin? ai-je dit.

-Elle a été empoisonnée, me répondait-il. J'ai mis du poison dans son verre d'eau quelques minutes avant que vous n'y arrivez.

-Vous êtes un génie! Je vous félicite!

-Allez-vous la fermer avec votre sarcasme?

-Je fais exprès, vous savez. On va vous retrouver sous peu.

-Essayez pour voir."

Encore une fois, la ligne avait coupé. J'adorais le taquiner. Il savait qu'il était dans le trouble. Je me dirigeais maintenant vers le poste.

* * *

11 novembre 2014, 14h45

Rendu au poste, je me rendais directement au bureau de Jasmine. Elle m'attendait.

"-T'es en retard, me disait-elle.

-Un coup de fil inattendu de M.Langevin. Il m'a dit la cause de la mort de la sœur de la vieille Nicols.

-Alors?

-Morte par empoisonnement, selon ses dires. Alors, ces dossiers?

-Je les ai enregistrés dans l'ordinateur. Ils ont été séparés des autres. Il y en une dizaine.

-Super. On en a pour combien de temps selon toi?

-Ça dépend s'il est là ou pas. S'il ne l'est pas, t'auras une heure ou deux de perdue dans ta journée.

-C'est rassurant."

Je commençais à chercher.

* * *

11 novembre 2014, 16h00

Un dossier avait retenu mon attention, et par malchance, il fallait qu'il soit le dernier. Le bonhomme ressemblait beaucoup à Ray Langevin, sauf qu'il s'appelait Jean Desbiens. C'était lui, j'en étais sûr! Cet homme était dangereux. Il avait déjà 10 meurtres et 6 tentatives de meurtre à son actif, en plus des 4 autres meurtres et des 2 blessés graves. Il se serait échappé de prison. On avait jamais réussi à le retrouver. Jas arrivait.

"-Pis? me demandait-elle.

-On le tient. On va le retrouver dans pas long.

-Tu as son dossier?

-J'en suis sûr. Il ressemble à ça."

Je lui montrais l'image de l'homme en question.

"-Si on le voit, il est fait!lui annonçais-je, fièrement.

-T'es motivé toi. Qu'est-ce qu'il y avait dans mon café?

-Rien de particulier."