Ça fait trois fois que je me sers, je suis addict à ce plat.
Déjà visuellement parlent c'est noir, sombre et mystérieux, tout ce que j'aime. Et dans la bouche seigneur, c'est à la fois sucré, salé et acide.
Comment c'est possible ?
Sans parler de la douceur de la viande qui s'allie parfaitement a la durceur de ce qu'elle appelle ''manioc''.
Je dois absolument visiter les Comores. Je mets ça dans ma liste des pays à visiter quand je serai riche.
Juste derrière le Japon.
- T'as dit "c'est l'un des meilleurs maïs des Comores". Donc il y'a mieux là-bas ?
Malika : Comment ça "des Comores" ?
- C'est ce que t'as dit tout à l'heure, ton pays d'origine.
Malika : non, le Cameroun. Je suis camerounaise et non comorienne.
- C'est diffèrent ?
Malika : très [En riant]
- Pourquoi tu te marre ? Je me suis salie c'est ça ?
Malika : Oui, mais ce n'est pas ça qui m'amuse. C'est juste que tu me fais penser à une ancienne amie du collège. Elle aussi était un peu conne parfois.
- C'est pas la peine de m'insulter.
Malika : Désolé je ne le dit pas méchamment. En plus elle aussi avait un penchant pour les cheveux de couleurs.
- Bleu ?
Malika : Non, elle était plus dans l'orange.
- Les couleurs flashy. Elle devait surement être aussi populaire que toi. [En léchant le dos de la cuiller]
Malika : Si tu savais.
- Excuse-moi de demander, tout a l'heure pourquoi tu t'es disputé avec César ? C'est à cause de moi ?
Malika : Pas vraiment, désolé de t'avoir fait penser ça. Je ne sais pas ce qui lui a pris, Il s'est mis à me contredire pour tout sans aucune raison. J'ai l'impression qu'il essaie de me montrer que c'est lui l'homme.
C'est bel et bien de ma faute alors, oups !
Malika : Il n'est pas comme ça, en plus il empestait la cigarette. Je pense que c'est ça, je ne vois pas d'autres explication.
- Du coup, vous allez rompre ou bien ?
Malika : T'aimerai bien n'est-ce pas. [D'un ton menaçant]
- Non, du tout, il n'est pas du tout mon genre.
Malika : oui c'est ça, je te crois.
- Je peux encore en avoir s'il te plait ? [En lui donnant mon assiette]
Malika : Encore ? C'est la quatrième fois, il y'en a presque plus. Le reste c'est pour César.
- Je comprends.
Malika : Désolé.
- Non c'est rien t'inquiète. Je suis déjà rassasié, c'est juste de la gourmandise.
Malika : au faite, qu'est-ce que tu faisais dehors étalé sur la neige en pleine nuit ?
Parfait, c'est ma chance.
- Enfaite mes parent ont arrêté de m'envoyer de l'argent depuis plusieurs mois, et depuis je n'arrive pas à payer mon loyer du coup le bailleur m'a foutu dehors comme une merde.
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REBECCA
Teen FictionA quoi ça sert de faire des efforts pour changer alors que le monde lui reste le même ?