Chapitre VII

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Eva : Putain ma tête, qu'est-ce qui s'est passé ? [En massant son front]

- Salut mademoiselle la fille du sénateur.

Eva : qu'est-ce que tu racontes ? comment m'a tu retrouvés ? Et pourquoi est-ce que je saigne ?

- Tu poses beaucoup de questions Pinocchio. En passant, César est t'il au courant que t'es fauché ?

Eva : je ne comprends rien à ce que tu racontes. Sors de chez moi avant que j'appelle la police.

- Qui ? Toi ? Appeler la police ? [En riant] mais va y, tu sais très bien que c'est toi qu'ils vont arrêter la première.

Eva : Qu'est-ce que tu me veux ? [En massant son front]

- Laisse-moi d'abord deviner l'histoire. Tu as eu ton bac et t'as quitté le Congo pour venir continuer tes études ici en Belgique mais peu de temps après ton père fut incarcéré pour détournement de fonds et tout son argent volé fut confisqué. Du coup tu t'es retrouvé bloqué ici en Belgique sans papier et sans un rond.

Eva : Arrête de faire genre. Tu as juste lu mon journal, et en plus je viens du Cameroun et non du Congo.

- Laisse-moi continuer ma petite histoire. Bon, un jour tu te promenais et tu es tombé sur César ton ancien camarade en Afrique, et tu l'as menti que tu jouais au basket pour te rapprocher le plus possible de lui et l'escroquer.

Eva : c'est n'importe quoi. [En se levant du lit]

- Tu t'es débrouillé pour voler un peu d'argent pour t'inscrire au club de basket mais je me demande comment tu fais pour continuer.

Eva : Qu'est-ce que tu veux de moi ? Ç'est la dernière fois que je te le demande.

- Je veux que tu foutes la paix à César et Malika, c'est aussi simple que ça.

Eva : Et en quoi ça te concerne ? Tu les as rencontré il y'a juste quelques jours. César m'a dit qui t'a trouvé surgelé dans de la neige. Ma chérie, toi aussi t'es fauché, du coup t'essaie d'abuser de lui et de son argent, on est dans le même bateau.

- Tu n'as pas tort, je suis aussi fauché que toi et tous les deux on a un casier judiciaire, on se ressemble mais...

Eva : j'ai jamais dit qu'on se ressemblait, t'a vue ta gueule ? Tu ressembles à une chauve souris qui souffre d'anémie.

- Wai, peut-être que je ne suis pas aussi belle que toi mais...

Eva : t'es pas belle tout court.

- Insulte-moi si ça te fait plaisir, j'ai l'habitude. Le souci avec toi est que tu ne veux pas que l'argent de César enfaite, tu veux césar tout entier. Tu sais qu'il est fiancé à Malika mais tu fais tout pour le séduire. Tu t'invente une vie, tu mens tu vole, tu trompes.

Eva : Ah je comprends mieux, t'es amoureuse de lui enfaite ? C'est ça ?

- Je vais dire la vérité sur toi à César.

Eva : Lol, de quelle vérité tu parles même depuis ? Que je suis pauvre ? Il le sait déjà chérie. Que j'essaie de le séduire ? Va y, va le lui dire mais sache déjà qu'il ne te croira pas. César me donne de temps en temps de l'argent oui, mais il le fait de son pleins gré, je n'ai pas eu besoin de de mentir ou de voler pour ça. Sorry mais t'a rien pour me faire chanter [En s'étirant]

- Mais...

Eva : Regarde chérie, je te propose un marché. Tu fou le camp de ma vie et je te donne une partie de ce que césar me donne, ça te vas ? Et surtout ne joue pas à la sainte qui n'a pas besoin de l'argent des autres. On sait tous les deux que tu crevé de faim.

REBECCA Où les histoires vivent. Découvrez maintenant