17 juin 2144
Hélios Volner
10 h 32Je me réveille, il est toujours endormi à côté de moi, ces cheveux noir mi long et bouclé étalé sur l'oreillé. Je regarde mes vêtements de la veille poser en tas, dans un coins de ma chambre, avec l'écrin contenant le collier en forme de cœur sur le dessus. Je ne lui ai même pas offert au final, en même temps pas sur que ça soit vraiment son style mais c'est un peu dommage que personne le porte. J'attrape mon téléphone et regarde l'heure, je sors du lit, lui lance un dernier regard puis descend dans la cuisine ou ma mère d'affaires pendant que Ruth regarde les dessins animés. Elle est déjà en vacances, puisqu'elle ne voulait pas aller en classe verte, elle a du mal à sociabiliser avec ses camarades. Mon père lui est déjà au travail. Quand a moi je suis en vacances depuis l'obtention de mon diplôme avant que je commence la faculté dans moins de deux mois. j'embrasse ma mère et m'installe au contoire face à elle, ma sœur se précipite sur mes genoux. Et ma mère commence à discuter avec moi tout en continuant de préparer ce qui semble être des pancakes.
- Bien dormi ?
- Oui d'ailleurs il dort encore.
- Il?
- Elle... pardon j'ai pas l'habitude que ce soit des filles qui dorme dans ma chambre tu sais.
- Oui, je vois mon chéri mais je m'en fais pas tu vas vite t'y habituer.
Elle me lance un clin d'œil, si elle savait.... On continue de discuter sans encombre, pendant qu'elle finit ses pancakes. Je monte réveiller Tuzi pour qu'il vienne petit déjeuner. j'entre ouvre la porte, il dort toujours, j'entre et m'assois sur le lit sans trop savoir quoi faire, je me décide à le secouer. Il se réveille en ronchonnant et se cache sous les couvertures.
- Aller paresseux, il est 11h et ma mère a préparé des pancakes.
Il sort sa tête des couvertures.
- Tu as de la chance que je ne résiste pas au pancake, sinon je ne serais jamais sorti juste pour me venger de ce surnom ridicule, et un peu par flemme aussi j'avoue.
On se met à rire pendant qu'il se lève, puis on descend mais je remarque qu'une fois arrivé devant ma mère il courbe le dos, sûrement mal à l'aise.
- Bonjour, Kali.
- Bonjour Eve ! Oh tu as mis des vêtements à Hélios, tu aurais du me le dire j'aurais pu te préter quelque chose cela aurait été mieux pour une belle jeune femme comme toi.
Et il courba encore un peu plus le dos ce qui confirma mes soupçons, il se sent mal.
- Maman... elle préférée ça et je comprend c'est plus confortable et on se fiche pas mal de l'apparence quand il s'agit de dormir, alors laisse la un peut tranquille veux-tu ? je lui fais un bisous sur la joue.
- Ça va, j'ai compris mon chéri, du calme, désolé si j'ai dis quelque chose qu'il ne fallait pas dire Eve.
Je n'aime pas vraiment parler comme ça à ma mère mais Tazi sourit donc si j'ai pu un peu amélioré la situation c'est ce qui m'importe le plus. On monte pour s'habiller puisqu'il va falloir se dépêcher si on veut passer prendre ses affaires avant la remise des clés de l'appartement.
- Tu veux que je te passe des vêtements ?
Il se met à rire.
- Mais pourquoi tu ris ?
- On voit déjà ce que ça donne avec les vêtements que tu m'as passé hier soir et tu penses franchement que ne serait-ce qu 'un seul de tes vêtements puisse être à ma taille ?
Je ri à mon tour.
- Non je vais remettre mes vêtements de la veille et je me changerai rapidement une fois chez Frey.
Une fois tous les deux prèt on transporte mes cartons dans ma voiture, on dit au revoir à ma mère et à Ruth en pleure bien que je lui promette de venir la voir souvent. Et on se dirige vers l'appartement de Freyja. Arrivé au pied de l'immeuble je le suit tout comme la veille jusqu'au 12eme étage, mais cette fois Freyja saute dans les bras de Tuzi a peine la porte s'est ouverte.
- Tu m'as tellement manqué.
- Tu es au courant que dans un peu plus d'une heure je ne vivrais plus ici hein ?
- Oui je sais mais ça va être dur...
Je me décide à intervenir.
- Vous savez qu'on ne part pas à l'autre bout du monde et que tu pourras passer autant que tu veux ?
il me donne un coup de coude.
- Dis pas ça elle va être là tous les jours jusqu'à ce qu'on ne puisse plus s'en défaire et qu'elle emménage avec nous.
- Parce que ça te dérangerais ? Maintenant que tu vas vivre avec un beau gosse, tu veux plus de moi ? dit-elle en battant des cils.
- On t'a déjà dit que tu étais lourde ?
- Oui tout le temps ! Bon rentrez j'ai quand même pas envie que vous soyez en retard.
Une fois dans sa chambre, il range les quelques affaires traînant dans sa chambre a l'intérieur des cartons que j'avais remarqué la première fois et part à la douche. Assis sur le lit à l'attendre, je ressort quelque chose dans ma poche et redécouvre l'écrin avec le collier en forme de cœur à l'intérieur. A ce moment Tuzi apparaît dans l'encadrement de la porte habillé avec un t-shirt avec l'inscription "i don't think we should be friends" et un effet ensanglanté. en bas il porte un jeans avec des trous et des chaînes, il à vraiment un style spécifique alors que je porte un chino maron et un simple t-shirt noir. Je réfléchis un instant à l'écrin toujours dans ma main, puis me décide de quand même lui offrir le collier.
- Bon je sais que ça va paraître bizarre mais en faite je t'avais acheté quelques chose pour notre première rencontre, au vu des circonstances je te l'ai pas offert mais ça serais dommage qu'il finisse au fond d'un tiroir donc je te l'offre quand même mais tu peux peut-être le donner a Frey.
Je lui tend le collier, il le prend et l'examine un instant.
- Non tu sais quoi, je vais le porter il est pas si mal, puis tu l'as acheté pour moi. et je suis sur que ta mère sera ravie.
- Ne te sens pas obligé.
- Mais non voyons. Allé, tu me l'attache ?
Il me tend le collier, je le prends et lui attache, il fait un peu tache avec son style et le reste de ses bijoux. Il le glisse sous son t-shirt puis se retourne.
- Je crois qu'on est prêt à y aller !
On charge ses cartons avec les miens, disons au revoir à Freyja puis nous nous dirigeons à l'adresse indiquée par le GPS dans le quartier « le village ». On arrive devant un immeuble qui a été remis à neuf, je me tourne vers lui.
- Prêt ?
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Out of the box
Science FictionDans un futur dystopique, après une grande crise biologique appelée "L'infertum", la société a instauré un système strict de sélection génétique. À leur naissance, les individus se voient attribuer un partenaire génétiquement compatible avec lequel...