Chapitre 2 : Partie 1

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Le ciel était bleu et sans nuage, on pouvait y voir les oiseaux voler, en cette matinée de septembre 2006.

Le jeune Gaétan Aaron venait juste d'entrer au CP, dans une école primaire de Bayonne, dans le Sud-Ouest de la France.

À côté de l'école se trouvait le parking, mais se situait également la place du centre-ville. Où il y avait une boulangerie, en face la boucherie, un vétérinaire, un épicier, un pressing, une pizzeria, un salon de coiffure et pour finir la poste derrière la place. En bref, un petit coin calme et agréable du monde.

Gaétan découvrit, l'école, les classes, les cours... Une nouvelle aventure qui commençait.

Le jeune garçon avait 5 ans, il était plutôt petit pour son âge. Il avait les yeux noisette, et la peau un peu mate. Ses cheveux d'un brun foncé étaient bouclés, tout le portrait de sa mère, petite aux cheveux courts et noirs. Son frère avait lui aussi les mêmes yeux, peau et cheveux, bien qu'ils fussent moins épais. Gaétan avait toutefois quelques reflets orangés venant de son père, un roux frisé et des taches de rousseur.

Son unique frère était de sept ans son aîné, Manu qui lui étudiait au collège de Sainte-Clarté, dans la commune de Tarnos ; proche de celle de Bayonne où la famille habitait.

Sa mère, Virginie Salicio, était en partie espagnole et en partie française. En effet sa mère Irène Martin, fille de Juan Martin Gomez et de Benisna Torollo-Hernandez, venait du village de Descargamaría ; perdu dans les montagnes d'Estrémadure. 

Quant au côté français de Virginie, cela lui venait de son père, Marcel Salicio ; qui vivaient depuis longtemps dans la campagne de Touraine, proche de Richelieu.

Le père de Gaétan, Henri Aaron, était lui aussi en partie français et espagnol, il était le fils de Louis Aaron. 

Henri rencontra Virginie et quelques années plus tard, en 1993 ils se marièrent. Puis ils eurent Manu Aaron le 8 juin 1994. Par la suite, le 29 décembre 2000, ils adoptèrent Gaétan qu'ils trouvèrent abandonné devant leur porte. Ils l'élevèrent comme leur propre enfant, et donnèrent beaucoup d'amour à leurs deux fils. Cependant, Virginie pouvait, par son instinct naturel de mère, sentir que Gaétan était particulier ; même si tout le monde lui disait qu'elle se faisait des idées, et que Gaétan était en bonne santé.

Il vivait au 42 rue Pagnol à Bayonne dans les Pyrénées-Atlantiques.

Gaétan ne connut pas ses grands-parents maternels et paternels. Irène mourut en 2003 d'une infection intestinale sévère et fulgurante. Marcel décéda l'année d'après d'un infarctus du myocarde. C'est aussi en 2004 que Louis parti, d'un cancer des poumons. Seul Paulette était encore en vie, mais elle avait toujours été une femme très aigrie et cruelle avec ses enfants, Henri avait donc coupé les ponts avec elle.

C'est lors d'une visite de l'école primaire, pour quitter la maternelle, que Gaétan vit sur l'un des murs extérieur une peinture bleue. Celle-ci, représentait une femme irradiant de sa lumière le ciel bleu, et le château au-dessus duquel elle se trouvait. En voyant cette peinture bleue, cela provoqua quelque chose dans l'esprit de Gaétan. En effet à la vue de cette œuvre, l'imagination de Gaétan se développa d'une façon prodigieuse.

À l'école, Gaétan était constamment seul, il ne savait ce qu'était l'amitié, personne ne faisait attention à lui, c'est comme si on ne le voyait et ne l'entendait pas. Il avait l'impression de ne pas appartenir réellement à ce monde, de venir d'ailleurs. Pour ne plus être seul, il fit le souhait de créer un monde fantastique grâce à son imagination, il voulut que la magie le libère. Il entra au CP le 1er septembre 2006.

« Alors mon chéri, ta journée s'est bien passée ? Demanda Virginie.
-Oui maman.
-Qu'est-ce qui ne va pas ?
-Rien du tout.
-Je suis ta mère, je le sais très bien.
-...Et bien, je me sens différent... C'était bizarre à l'école.
-À cause des autres ? Ne t'en fais pas ce n'est rien, le plus important c'est toi, pas les autres.
Je t'aime bichou.
-Je t'aime aussi maman, dit le garçon en souriant avant d'aller dans sa chambre. »

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