Je me réveille avec un mal de crâne atroce. Cela devait être à cause des médicaments que le psy m'a donné. Je me frotte les yeux et pose mes mains fraiches sur mon front pour essayer d'apaiser ma tête. J'ouvre doucement les yeux, mais il fait sombre. J'ai pourtant l'impression d'avoir dormi une éternité. Mais il n'y a pas de lumière. Pas un seul rayon de soleil. Je cherche l'interrupteur de ma lampe de chevet. Je ne le trouve pas. Merde ! Qu'est ce qu'il se passe ? Je me lève de mon lit, mais dès que mes pieds touchent le sol, je ne ressens pas le parquet en bois habituel de ma chambre. C'est froid. Glacial même. Ce n'est pas normal. Je ne suis pas dans ma chambre. Où suis-je ? Je tâtonne les murs et essaie d'explorer l'endroit où je suis, à la recherche du moindre indice qui pourrait m'aider à savoir où je me trouve. Mais je ne trouve rien.
Je remarque soudain une porte. J'essaye de l'ouvrir, en vain. Elle est fermée à clé. Je me suis simplement dans une petite pièce avec 4 murs en briques, une porte en métal, qui ne s'ouvre pas, un sol en béton, et un lit. Putain Néra, dans quelle merde tu t'es encore fourrée ? J'étais prisonnière. Je commence à paniquer. Mon coeur s'accélère. Je commence à transpirer. Hésitante j'ose, d'une petite voix :
- Eh oh ! Il y a quelqu'un ?
Mais rien. Il n'y avait personne. Paniquant toujours plus, je renchéris un peu plus fort :
- Au secours aidez moi ! Je suis enfermée !
Toujours rien. Des larmes commencent à couler le long de mes joues.
Putain, mais qu'est ce que je fous ici ?! Je me mis à taper contre la porte. Et tout en sanglotant, je crie :
- A l'aide ! Aidez-moi, je vous en supplie !
Et là, j'entends des pas arriver. Il y a quelqu'un. Je me recule alors de la porte brusquement. Je cours jusqu'au lit et me recroqueville sur moi même. Tout mon corps tremble. J'ai tellement peur !
La porte s'ouvre directement, et un homme immense se tient là. Il commence à rigoler.
- Alors, tu fais plus la maline, petite garce !
Je pleure de plus bel. Je sens qu'il est dangereux. Je suis morte de trouille. Je tremble comme une feuille.
Il continue alors, avec ce même ton froid :
- Maintenant tu vas fermer ta jolie gueule. Tu as de la chance d'être encore en vie.
- Q-que m-me voulez vous ? osais-je dire entre deux sanglots.
Il explose de rire. Cela me fit froid dans le dos.
- Est ce que la terrifiante louve folle aurait peur ? On m'avait dit de faire attention à toi, mais je ne m'entendais pas à voir une gamine apeurée ! Ah ah ah !
- L-louve folle ? J-je ne sais pas d-de qui vous voulez parler. C-ce n'est pas moi ! Vous vous êtes trompée de personne ! J-je suis qu'une simple étudiante ! A-aidez moi !
Il tourne les talons en explosant de rire, et referme la porte. Je me précipite vers elle. Mais trop tard, il l'a déjà refermé. Je lui supplie de m'aider. Mais j'entends ses pas s'éloigner. Je crie. Je suis perdue. Je suis enfermée à la place de quelqu'un d'autre. Il s'est trompé !
Je criais, et continuais à taper sur la porte. Mais rien. Je ne sais pas depuis combien de temps je pleurais. J'avais perdu toute notion du temps dans cette pièce sombre. Mais cela devait faire au moins plusieurs heures, car je mourais de faim. De temps en temps un garde passait pour m'apporter de l'eau. mais c'est tout. Et il refusait de me parler. J'étais coincée. Je restais allongée sur mon lit, exténuée. Plus aucune larmes ne sortait, je n'en avais plus à l'intérieur. Mes paupières étaient gonflées. Je me sentais vidée de mes forces.
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Double résonance [TOME 1]
Lobisomem- Néra ! Reviens ! Je n'en ai pas fini avec toi. Tu ne peux pas me laisser. Tu ne peux pas m'abandonner. Mon loup ne s'en remettrait pas. - Je ne peux pas rester, tu le sais. C'est mal. - Mais tu es tout pour moi. Sans toi, je ne sais pas comment v...