Showbizz

Mizochu dans toute sa splendeur

Six jours plus tard.

Fukuoka | 16h 38
___

Ils avaient quittés Osaka le lendemain de leur prestation pour Matsuyama, la septième étape. Ensuite ils avaient découvert Miyazaki, puis Nagasaki et se dirigeait maintenant vers Fukuoka.

Voyager en train entre ses deux étapes était assez surprenant, mais la région était connue pour ses locomotives et ils avaient insisté pour cela auprès de l'agence. Le président, Kokonoi, c'était plaint du changement abrupt et du manque d'organisation. Bien qu'en soit, il était ravis des économies réalisées.

Le train s'approchait de la ville et quittait l'arrière pays qu'était la campagne. Le paysage de verdure, les arbres, et petites habitations de villages, voir bourgs, se ratifiait à l'instar d'immeubles et de constructions en béton. L'urbanisation me direz-vous.

Atsushi caressait le dos de Takuya penché au-dessus d'un sachet plastique. Il avait une vilaine nausée et il avait fallut improviser avec les moyens du bord.

À quelques pas de là, les trois autres membres du groupe Mizochu jouaient aux cartes. Yamagishi sourit et misa toutes ses barres chocolatées, faute d'argent -Akkun savait maintenant d'où venait son ventre avec toutes les sucreries qu'il cachait-.

Il fit un plateau que les autres suivirent. Bientôt des exclamations se firent entendre.

Makoto qui gagnait une nouvelle partie et augmentait ses possessions, Yamagishi qui était sûr d'avoir gagné, ignorant le reflet de ses cartes sur ses lunettes qui permettait à ses opposants de voir toutes ses cartes, jeta ses cartes. (Ne considérez nullement cela comme de la triche, c'est tout à fait normal et ça fait parti du jeu.) Enfin, Takemichi qui essayait de se rassurer après avoir encore perdu en ayant toutefois cet "avantage". Il était dernier et était à deux doigts d'admettre qu'il était con. Vraiment trop con.

Makoto ramena les friandises vers lui, il proposa une nouvelle partie d'un autre jeu qui fut véhémentement refusée.

- UNO ?

- Garde ton foutu jeu, tout le temps tu gagnes.

- Mauvais perdant, il pointa le blond. Tu vois Michi se plaint pas.

- C'est normal il est au bord des larmes.

Yamagishi saisit le visage de Takemichi entre ses mains, et secoua sa tête.

- Regarde moi ça. Rien ne va, rends lui ses sucreries.

- Qu'est-ce que tu me racontes salop, je sais très bien que tu te sers de lui pour récupérer tes affaires. Makoto plaqua une mèche de cheveu rebelle en arrière et pointa du doigt le blond. Il pleure pas il est abasourdit.

- Euh les gars. Il fut royalement ignoré.

- Depuis que monsieur connaît parler on respire plus. Il l'imita grossièrement. Abasourdi. Tu vas faire quoi avec tout ça ? Il désigna toute la pile de barres chocolatées.

- Je vais manger tous ces chocolats devant toi et apprécier la vue de tes larmes.

- Ose et je brûle tous tes magazines et DVD pornos.

- Non

- Si

- Euh les gars.

Alors que Yamagishi et Makoto se disputait, Atsushi cherchait à les interpeller. Ils étaient bientôt arrivés et il faudrait qu'ils commencent à rassembler leurs affaires, de même que s'habiller pour rester discret.

Takuya se leva à ses côtés, déterminé, et lui donna son sac plastique tiède. Urgh. Atsushi n'eut pas besoin de regarder l'intérieur pour connaître le contenu. Il chercha à l'arrêter quand il vit que son visage était toujours pâle et ses jambes légèrement chancelantes.