Chapitre 24

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TRIGGER WARNING : sang, violence

Je me réveille à cause d'un énorme bruit

Narso dort encore et il a toujours ses bras autour de moi
Je me relève tout doucement pour ne pas le réveiller mais ses bras se resserrent

-Bouges pas je vais y aller dit-il d'une voix endormie

Je m'approche près de lui

-Je pense que je devrais y aller moi

-Non, j'ai pas envie que vous vous entretuez

Il se relève et pose ses lèvres sur mon front

-Attends moi j'arrive dit-il en sortant de la chambre

J'ai peut-être attendu 20 minutes avant qu'il ne revienne

-Alors ? Dis-je en me remettant dans ses bras

-Ta mère était défoncée j'ai dû la mettre couché dans le canapé

-Elle ne changera jamais

-Elle réagit peut-être comme ça à cause de ton père

-Peut-être mais elle a toujours fait ça

Il passe sa main dans mes cheveux

-Et tu veux pas aller voir ton père ?

J'ai peur

-J'en sais rien

-Dans tous les cas je serais là

Lorsque sa main touche ma joue mes lèvres l'embrasse

Il resserre ses bras autour de moi afin de me rapprocher de lui

Ses yeux sont dans les miens et je perds tout mes moyens

-On devrait dormir dis-je

Il rigole

Puis on se replace dans notre position de départ pour retomber dans les bras de Morphée

———-

Je me réveille seule, Narso n'est pas à côté de moi et sa place est froide

-On est réveillé beauté des îles ? entendais-je au loin

Sa voix dès le réveil

-Tu es déjà debout ?

-J'ai fait les valises pour qu'on puisse partir le plus tôt possible

-Toi non plus tu ne supportes pas ma mère dis-je en souriant

-Je peux plus supporter sa façon de se comporter avec toi surtout, alors si je ne veux pas la tuer vaux mieux qu'on s'en aille le plus rapidement possible

Il rigolait ?

On était même pas descendu manger, on s'était juste préparé pour partir

Ma mère dormait encore à point fermé

Narso mettait les valises dans le coffre et moi j'étais là à regarder ma mère pour la dernière fois
Je ne pouvais plus la garder dans ma vie si je voulais aller mieux

Une main enroule doucement ma taille

Mes yeux se baissent sur cette main

La sienne

-On peut rester encore un peu si tu veux

-Ça ne servirait pas à grand chose dis-je en m'apprêtant à partir

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