Imagine Assassin's Creed ( Alexios/Deimos )

S'intégrer à Sparte après le Culte

DEIMOS N'APPARTIENT PAS à Sparte et au fond de lui, il le sait. Compte tenu des choses qu'il est en train de faire, il doute qu'il appartienne vraiment quelque part. Myrrine lui dit que c'est sa maison - ça n'en a pas l'air. Les gens de Sparte sont aussi froids et le juge. Malgré ses prouesses au combat, l'armée spartiate ne le prendra pas. À leurs yeux, il n'est pas un vrai Spartiate. Il n'avait jamais fait face aux épreuves de l'agoge. Deimos a du mal à se faire une place dans une société qui ne veut pas de lui, qui ne lui fait pas confiance. Il n'y a pas de chaleur à Sparte à part les quatre murs de pierre qui sont censés être la maison.

La porteuse d'aigle quitte Sparte pour continuer sa quête pour éliminer les membres restants du Culte mais sent que son petit frère n'est pas prêt à la rejoindre sur l'Adrestia. Il a besoin de temps pour guérir - pour se réconcilier et oublier le passé, sinon il sera toujours Deimos - et pas Alexios.

Il y a une petite ferme nichée à la périphérie de la ville. Il passe à côté lors des courses du matin. C'est l'une des plus belles fermes de la campagne, bien entretenue et abondante compte tenu de sa taille. Parfois, Deimos voit le gardien de la ferme tôt dans les champs, arrachant les mauvaises herbes et taillant certaines cultures pour faire place à une nouvelle croissance.

La sécheresse s'est emparée de la terre, cependant, et il remarque que les tranchées qui autrefois acheminaient l'eau à travers les champs se sont asséchées. Malgré la sécheresse, les récoltes et les fleurs ne se sont pas fanées. Il atteint l'Eurotas et s'arrête au bord du fleuve, s'agenouillant pour s'asperger le visage d'eau fraîche.

Deimos entend une série de malédictions venir d'amont. Tu es la, l'eau jusqu'aux genoux dans la rivière qui court après un grand panier qui flotte maintenant vers lui. Deimos entre dans l'eau et attrape le panier avant qu'il ne puisse aller plus loin.

- Merci, Alexios. souri-tu, le reconnaissant de l'agroa – il avait acheté presque toute ta récolte de nectarines d'un coup. Il hoche la tête et te regarde alors que tu prend le panier et recule dans la rivière, le plongeant dans l'eau. Avec un grand soulèvement, tu le soulève sur la berge. C'est sans doute comme ça qu'elle empêche les champs de se flétrir. pense-t-il.

- Laisse-moi t'aider. propose-t-il en désignant le panier – il est si serré qu'aucune goutte d'eau ne s'en échappe. Tu t'empresse d'objecter, insistant sur le fait que tu n'a pas besoin d'aide. Deimos secoue la tête et prend quand même le panier rempli, te suivant sur un sentier usé coupant à travers les bois.

Il y a une clairière devant - une petite maison nichée au centre de trois champs et une rangée d'arbres fruitiers.

- Tu travaille cette terre seul ? Il demande n'en avoir jamais vu d'autre dans les champs.

Tu hoche la tête.

- Mon père me l'a laissé. La bataille de Pylos te l'avait enlevé - cinq longues années se sont déjà écoulées depuis lors, mais tu t'es débrouillée seule après avoir été bien instruite par ta mère et ton père. Deimos sent ton regard se poser sur lui. Je pourrais avoir besoin d'une paires de mains supplémentaire de temps en temps. remarque-tu avec désinvolture. Ses muscles ne provenaient pas de l'agriculture, mais pouvaient facilement être utilisés. Malgré lui, Deimos offre un petit sourire.
C'est le premier endroit où il se sent le bienvenu, voulu même.

Cela fait partie de sa routine de s'arrêter à la petite ferme tous les matins. Il est là pour t'aider à accomplir même les tâches les plus simples. Deimos ne demande jamais à être payé pour son travail - il est seulement content qu'il y ait quelqu'un à Sparte autre que sa sœur et sa mère qui puisse regarder au-delà des choses qu'il a faites.

Finalement, la saison arrive pour planter des Síkyons. Tu lui montre comment amonceler correctement la terre, combien de graines planter et à quelle profondeur. Chaque fois qu'il recouvre une graine de terre sombre, il enterre aussi un morceau de son passé. Le changement dans son caractère est progressif mais perceptible. Myrrine peut dire que son fils est plus calme et plus doux, maintenant. Il retrouve peu à peu son humanité, ce dont le Culte l'avait dépouillé.

Le milieu de l'été arrive et avec lui la récolte. Il sait presque immédiatement quoi faire lorsque tu place une faux dans ses mains et coupe le blé et l'orge pendant que tu bat le grain à la main. C'est une dure journée de travail, récompensée par un repas d'agneau rôti que Myrrine prépare et apporte à la ferme.

Après le souper, Alexios s'adosse au mur de pierre et repense à l'année écoulée. Le plus léger des sourires tire sur ses lèvres alors qu'il écoute sa mère et toi parler de la récolte. Il croque dans une nectarine mûre et sent enfin qu'il a trouvé un endroit qui lui appartient, même si de tous les endroits c'est dans une petite ferme de la campagne spartiate.