Le Prix de la Guerre (Call of Duty: MW2)

23 - "T'es sûre de ce que tu fais ?" 🔞💥

⚠️ Attention ! Vous l'aurez vu dans le titre, mais je refais un disclaimer ici pour être sûre. Ce chapitre contient une scène 🔞 et donc n'est pas destiné aux enfants (bien que je ne sais pas ce que tu fais ici si t'en es un 🤷‍♀️). Voilà, maintenant que vous êtes prévenus, bonne lecture à vous 😉⚠️

Angleterre

14 janvier 2023

Cette dernière semaine, je n'ai pas arrêté d'être active. J'ai fait toutes les tâches qui m'étaient possibles de faire au point de rendre toutes les armes à feu et toutes pièces de la base brillantes comme un sou neuf, je n'ai pas arrêté de m'affûter l'esprit avec des jeux de stratégie avec certains soldats à tel point que je pourrais affronter les plus grands et j'ai passé des heures et des heures dans la salle de sport à faire musculation et cardio. Les membres de ma nouvelle unité ont fini par me convoquer pour me dire de lever le pied un petit peu avant de mourir de surmenage. Mais ça m'est impossible. Je dois rester active, il faut que je bouge sinon je vais finir par trop cogiter, et je n'ai pas besoin de ça en ce moment. A vrai dire, depuis qu'on m'a donné ces plaques, la voix de Price résonne dans ma tête... la voix de tout le monde en fait... « Il serait fier de toi aujourd'hui ». Vraiment ? Comment ils peuvent en être aussi sûrs ? Même moi je ne le suis pas, sûre. Et pour ça, je n'ai pas arrêté d'imaginer mon père dans cette pièce quand Price m'a remis ces plaques d'identification, j'ai imaginé toutes ses réactions possibles avec un autre facteur que personne d'autre n'avait pensé à inclure avant : ma désertion de la Shadow Company. Est-ce qu'il aurait été fier de toutes mes actions ?

Voilà pourquoi il fallait que je reste active pratiquement 24h/24h. Il m'est arrivé de lui... merde, de parler à moi-même en essayant de répondre à ces questions, et c'est pour ça que je devais tout faire pour éviter de penser à mon père. J'y arrivais bien jusque-là. Mais la 141 étant ce qu'ils sont, ils m'ont carrément obligés à me stopper et prendre du temps pour me reposer. Ils m'autorisent maintenant à 1h30 de sport par jour maximum, à nettoyer qu'une dizaine d'armes et laisser les autres faire le ménage dans les locaux. Et bien-sûr, je devais être le plus souvent possible accompagnée d'une personne. Ils se relaient à tour de rôle, et honnêtement... je déteste ça, j'ai l'impression d'être une criminelle ou pire, une enfant qui a besoin d'une baby-sitter. Pourquoi je ne pourrais pas me défouler quand j'en ai envie ? Fort heureusement, ils ne me surveillent pas toute la journée, seulement quand ils sentent que je risque de... « dérailler », je crois que c'est ce qu'ils pensent.

Je suis dans ma chambre, il est 21h30 et je ne trouve pas le sommeil. Du coup, chose inévitable, je cogite. Énormément. J'ai essayé de jouer de ma guitare électrique, avec un casque sur mes oreilles pour me plonger profondément dedans histoire de m'occuper l'esprit, mais rien à faire. Maintenant j'essaie en faisant un peu de rangement dans mes affaires, à commencer par mes vêtements. Je prends l'une de mes vestes accrochées à la penderie que je pose sur le lit, mais c'est là que j'entends quelque chose tomber. Je regarde sur le sol et je ramasse le machin par terre. Je reste complètement paralysée quand je me rends compte de ce que c'est en réalité. L'écusson de la Shadow Company.

Qu'est-ce que ça fait là ? Qu'est-ce qu'il faisait dans l'une de mes poches ? Je croyais m'être débarrassée de tout ce qui était en rapport avec ces mercenaires. J'ai dû oublier que je l'avais mis ici, c'est obligé, mais pourquoi dans une poche ?

Tout à coup, je me remémore tout ce qui est en rapport avec la Shadow. Le jour où je les ai rejoints, Graves... sa trahison... et quand j'ai décidé de les quitter pour de bon. Je lève les yeux et je vois le portrait de mon père et je me souviens de sa joie quand je m'étais engagée sous les ordres du commandant Phillip Graves... Est-ce qu'il serait heureux que j'ai désobéi à des ordres directs, trahissant ainsi mes frères d'armes ? Est-ce qu'il serait content de me voir maintenant auprès de la 141 ? J'ai tellement de questions à lui poser mais ça me ronge de ne pas pouvoir... Non, faut que j'arrête.