Styx ? Le journal d'un Système (ou pas)

L'Inner...

Je ne sais pas comment commencer ce chapitre. Ni même où est-ce qu'il va nous mener. Je suis à moitié déconcentré par la musique, mais je ne veux pas la retirer. J'en ai besoin... Dilemme.

???

(édit : on dirait Bryan)

Bien... Je viens de me cogner le genou pour la millième fois. Je sens qu'Emery et Imoen râlent parce qu'iels vont encore avoir mal pour une éternité avec notre canne, mais j'y suis pour rien si je n'arrive pas à voir où sont les objets par rapport à mon corps ! J'essaye, je le jure, mais j'ai une proprioception aussi merdique que ma source...

Ah oui, j'ai oublié de me présenter ! Je m'appelle Tonks !

Héhé, oui, comme Tonks dans les livres Harry Potter, comme c'est étonnant dis donc :D

Bref, trêve de plaisanterie ! Je ne sais pas plus que la personne d'avant comment commencer ce chapitre X') C'est un peu une sorte de mapping, mais ce n'en est pas une parce que c'est encore un peu trop le chaos (Chaooooos ! — Joker) pour arriver à tout organiser ! On a discuté avec des gens il y a pas longtemps et comme à chaque fois qu'on aborde oralement le sujet de la pluralité... le soir ça fait feux-d'artifice de flash-back, d'informations et tout et tout... Du coup, on a enfin compris comment fonctionnait notre Innerworld et nos fronts youpiiiiii ! On va pouvoir mieux gérer ! C'est-y pas merveilleux ?!

Et je ne suis pas la mieux placée pour expliquer ce qu'on a compris donc... Je vais sans doute attendre que Narcisse ou Oceany — je ne comprends pas pourquoi je veux à tout prix que ce soit le sous-système Océanide qui explique. Mais depuis tout à l'heure je n'arrête pas de dire aux personnes qui sont avec le corps que tout dépendra d'elleux — décide de venir front. Ou au moins Emery et Imoen.

Tonks

Je ne considère pas notre InnerWorld comme véritable. Pas dans le sens où je l'invente, mais plutôt dans le sens où il est... atypique est le moins que l'on puisse dire. Enfin à mon sens. Beaucoup d'alter ne sont pas d'accord avec moi, je le sais. — Et je ne comprends pas trop comment je peux le savoir, mais bon. On ne peut pas avoir tout. La communication reste merdique. — Mais c'est mon avis et on a chacun le sien, non ?

Enfin bref.

Notre Inner, de base, est constitué de deux choses. La salle de front, qu'on a découvert samedi (nous somme le 1er Février. Tonks a écrit le samedi juste après notre "découverte") et la bibliothèque. J'oublie toujours son nom, mais l'alter qui gère cette biblio n'est pas un alter en réalité, mais plutôt un fragment... même s'il s'approche beaucoup d'un alter complet, il n'a pas de conscience propre. Enfin on en a pas l'impression. On se trompe peut-être. Bref, son but est de protéger cette bibliothèque et par conséquent, protéger nos souvenirs. C'est lui qui mets les barrières amnésiques si besoin et c'est bien lui qui "donne les informations" quand on lui demande.

Je ne sais pas qui était l'alter avant moi... Entre-temps on a eu un cours, alors ça commence à remonter, en plus. Enfin pour moi. Bref, je n'ai aucun souvenir de ce texte... à la manière dont il a été écrit, je dirais bien Emery en co-front avec Remus, mais je ne suis sûre de rien. Je ne comprends pas pourquoi Tonks voulait à tout prix que je front pour ce chapitre. Cela dit, qu'elle ne le comprenne pas plus me rassure un peu. Je n'ai strictement rien à faire ici... Enfin. Je vais quand même essayer d'expliquer le délire qu'est notre Inner. Enfin délire... je me comprends.

Bien. Tout d'abord, il y a cette bibliothèque, gardée par un certain Vince. Vincent ? Aucune idée. Emery pense que c'est un fragment... je n'en ai aucune idée, je ne l'ai jamais vu. Ni lui, ni la bibliothèque. Pourtant, c'est bien la base de notre Innerworld, qui est en réalité une superposition de souvenirs. Un peu comme un mille-feuille, ou une sorte de potion mal préparée dont les ingrédients se serait séparée. Chaque partie de notre Innerworld est donc enfermé dans une des boules de la bibliothèque, de ce que j'ai pu comprendre. Un peu comme le journal intime de Tom Jedusor. On vient, on consulte la boule et on se fait happer par le souvenir, ou un truc du genre.