Les Switchs

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22 février

Puisque certains voulaient vraiment en parler... On va faire un petit chapitre sur les switchs, tel que nous les vivons nous.

Avant de commencer, il est important de préciser que le corps — et la plupart des alters — est autiste et qu'il est donc extrêmement compliqué de reconnaître un switch, même quand il est long... parce...

Remus ?

Bryan ?


Mouais. On va refaire ça, parce que là... désolé, mais je suis incapable de finir la phrase. C'est le problème quand on écrit "quand on a le temps" parce que... bah souvent, c'est dix minutes, tout au plus et le temps qu'on réfléchisse... on a fait trois phrase à tout casser. Donc. On va faire un rapide rappel de ce qu'est un switch.

Switch : En français, "changer" ou "intervertir". Dans le cas d'une pluralité, c'est quand des alters changent de places au niveau du front. En plus clair, c'est quand un alter se barre du contrôle du corps pour laisser la place à quelqu'un d'autre.

Généralement, l'indice le plus fréquent quand nous faisons un switch long, c'est une "déconnection de la réalité". Normal, puisque le corps se retrouve sans personne pour le gérer, il n'est plus conscient. (En gros. Mais il peut y avoir des alters en ''co-conscience'' même s'ils ne sont plus "co" du tout. — Ou comment s'embrouiller et embrouiller le lecteur...)

Le souci, c'est que c'est généralement mais quand on a d'autres Neuroatypie ou d'autres troubles de la psyché, bah... ça foire totalement.

Les personnes ayant un Trouble du Spectre Autistique peuvent aussi avoir des ''moment d'absence'' où ils ont l'impression de ne plus être connectés avec la réalité ou parfois même où sont totalement inconscient de ce qui se passe dans le monde extérieur. Soi dit en passant, les personnes autistes peuvent aussi avoir un Inner.

Sans oublier que ce n'est pas notre seule NeuroAtypie et qu'on a déjà d'autres trouble d'ordre psychologique.

Tout ça pour dire que bah... difficile de faire la part entre ce qui est dû à la pluralité (les switchs, donc) et tout le reste. MAIS, cela reste faisable. Parfois.


Les switchs, donc.

Nous avons l'incroyable chance de faire la plupart du temps des switchs rapide. Ça apporte quelques soucis — comme le fait qu'on peut plus facilement faire du rapid switching (le fait de changer d'alter très très rapidement et très très souvent) ce qui donne la gerbe et nous paume facilement « Heeeeiiiin ? Attendez, j'ai manqué un épisode, je crois. » « Mais ça fait trois fois qu'on t'explique la conversation ! Suis un peu ! ». — mais surtout beaucoup d'avantages.

– Les différents alters peuvent intervenir plus rapidement selon les situations.

– Nous avons un comportement plus "homogène" tout en masquant beaucoup moins qu'avant... si tout le monde front dans la journée, on garde une seule et même personnalité d'un point de vue externe (pas sûr que ce soit clair)

– On peut éviter qu'un alter fasse une connerie. Enfin plus facilement, parce que certains vont tellement vite à en faire, que bah... on a pas le temps de les en empêcher. Oui c'est à toi que je m'adresse Inconnu·e·s et non, je n'ai toujours pas digéré ton ânerie !

Emery


– Euuuuuuuuuhh... Je suis sûr qu'il y a d'autres avantages, mais je ne sais pas lesquelles !

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