7. Une discussion s'impose

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Pourquoi je me voile la face...c'est pourtant évident. Je l'aime.

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PDV (T/p):

Nous nous regardons toujours, dans une rue sombre, éloignée du centre de Tokyo. Nous nous regardons intensément mais, mon regard se dirige vers ses lèvres. Je meurs d'envie de l'embrasser.

Prise d'un élan de courage, je m'avance vers Izana, je mets ma main sur sa nuque, puis je pose mes lèvres sur les siennes. Il fut assez étonné, mais il répond tout de même au baiser. En parlant de celui-ci, il est doux, passionné et, étrangement, amoureux. Je veux rester comme ça pour toujours.

Nous sommes obligés de nous séparer, par manque d'air, et nos yeux se croisent à nouveau. Je n'ai plus aucuns doutes, je l'aime.

(T/p): P-pardon... M'excusé-je, tout de même.

Izana: T'inquiète. On a qu'à oublier ?

(T/p): Ou-oui.

Non. Pourquoi ai-je répondu ça ? Qu'est-ce que je suis bête.

Izana: On ne dit rien à personne, ce qui vient de se passer n'a jamais eu lieu, nous sommes juste amis.

Non. Moi je t'aime. Je ne veux pas oublier ce baiser qui abritait tant d'amour. Pourquoi veut-il oublier ? Je ne suis pas assez bien pour lui ? Je lui foutrais la honte si nous sortirions ensemble ?

Izana: Retiens bien ça (T/p), c'est le premier et le dernier baiser que nous avons ensemble, c'est clair ? Me demande-t-il, avec une voix froide et glaçante.

(T/p): Ou-oui.

Nous nous remettons à marcher, cette fois-ci dans un silence très pesant. Je n'ose plus regarder autour de moi, je fixe donc le sol.

Je me sens extrêmement triste, dû à la réaction d'Izana pour notre baiser. C'est comme si on m'avait...mît un râteau ? Je ne connais pas cette sensation car, je n'étais jamais tombé amoureuse auparavant. Mais je pense que c'est ce que l'on ressent, quand on se prend un râteau.

||| Ellipse jusqu'au lendemain matin |||

J'ouvre les yeux, et je suis aveuglée par la lumière du jour, ce qui ne devrait pas arriver. Nous sommes en hiver, les jours sont courts, et quand je me lève il fait encore nuit. Deux solutions; la première, c'est qu'il fait beau aujourd'hui et que le soleil s'est levé plus tôt, et la deuxième, c'est que je suis en retard.

Je parie sur la deuxième option, même si je prie pour que je me trompe et que ce soit la première. Je regarde l'heure et j'ai gagné mon pari, il est 8h15. Ce n'est plus un retard à ce rythme-là !

Je descends en vitesse les escaliers, et à mon plus grand étonnement, je vois Izana dans l'entrée. Je suis en pyjama, décoiffé et encore avec ma tête du matin et il faut que je tombe sur lui ?! Je rougis et cache mon visage de mes mains, puis je baisse la tête.

Izana: T'es en retard, ça fait bientôt deux heures que je t'attends. M'avoue-t-il.

Ah bon je suis en retard ?! Je le savais pas ! Ça y est je suis de mauvaise humeur.

(T/p): Désolé. Réponds-je d'un ton dur.

Il me regarde mal, je n'aurais pas du parler. C'est fou, il peut me faire changer d'émotion en un mot. Je passe de la colère à la peur.

Je pars dans la cuisine pour prendre à manger, quand à mon ami il ne bouge pas.

Je reviens avec un bol de céréales, et il n'a toujours pas bougé.

(T/p): T-tu peux t-t'asseoir, à p-part si tu as au-autre chose à faire. Je propose.

Izana: J'ai rien d'important à faire. Répond-il.

Après m'être encourager à aller dans le canapé, j'y vais en tremblotant, de peur qu'il ne me suive pas ou qu'il me juge. C'est à ma plus grande surprise qu'il me suis, nous asseyons ni trop proche ni trop loin de l'autre.

J'allume la télé, et je mets une chaîne au pif. C'est un documentaire sur les lions, qui regarde ça a 8h30 ? Bref, je le regarde un instant et remarque qu'il porte une grande veste rouge, et j'aperçois à peine l'inscription qu'il y a dans son dos. Logique puisqu'il est contre le dossier du canapé. Cette veste me dit quand même quelque chose...

||| Ellipse de quatre heures |||

Nous regardons encore la télé, mais cette fois-ci c'est un film western, et je déteste ça. Entre temps, je me suis habillé et coiffé, même si je ne pense pas sortir aujourd'hui.

Izana: C'est nul. Lance-t-il.

(T/p): Oui. Réponds-je avec honnêteté.

Je change de chaîne et c'est le journal, en même temps il est midi passé. Ils parlent de guerres de gangs, j'ai horreur de ça a cause des ruelles où je suis obligé de passer quasiment tout les jours.

Je regardais le journal, quand quelque chose m'interpelle. Je me tourne directement vers Izana, qui a l'air perturbé. Je prends mon courage à deux mains et m'apprête à parler.

(T/p): I-Izana...t-tu fais p-partis d-d'un gang...? Demandé-je, espérant qu'il me réponde non.

Izana: Comment tu sais ?

Je le regarde, choquée. Il fait vraiment partit d'un gang ?

(T/p): C-c'est vrai...?

Izana: Oui, je voulais te le dire mais je me sentais pas encore prêt. M'avoue-t-il.

(T/p): T-tu fais juste p-partis d'un g-gang...? T-ttu n'es pas ch-chef...?

Izana: Si, je suis le président du Tenjiku. Répond-il, toujours avec un ton neutre.

Je suis bouche bée. Pourquoi me l'a-t-il caché ? Est-il aussi brut que les racailles que je vois dans les ruelles sombres ? Est-il allé en prison ? A-t-il déjà tué quelqu'un ? Je me pose trop de questions, après tout c'est sa vie et pas la mienne, il fait ce qu'il veut. En plus il est majeur alors il est libre. Alors pourquoi j'ai un pincement au cœur ? J'ai le sentiment d'être trahi, qu'il ne me fait pas confiance, qu'il ne veut pas de moi. Pourquoi je ressens tout ça ?

Izana: J'ai un affrontement cet après-midi. Lance-t-il.

Un affrontement ? Avec un autre gang ?

(T/p): I-I-Izana...t-tu v-vas te b-battre...? Demandé-je, la voix tremblante.

Izana: Oui, sinon je ferais pas partis d'un gang.

J'ai envie de pleurer, mais je ne sais pas pourquoi. J'ai peut-être peur pour lui ? Je dois retenir mes larmes, je ne peux pas me permettre de craquer devant lui.

Seul le son de la télé se fait entendre, le silence est pesant. Nous nous regardons dans les yeux, je n'arrive pas à détacher mon regard de ses magnifiques iris orchidées.

(T/p): P-p-pourquoi t-tu fais ç-ça...? Le questionné-je, tout en éclatant en sanglots.

Merde. Je devais pas craquer devant lui.

Izana: Il me prend dans ses bras avant de commencer à parler. Parce que c'est la seule chose qui me fait vibrer, la baston. L'envie de vengeance. Je dois tuer mes ennemis. Je sais que tu déteste ça, alors je ne voulais pas t'en parler maintenant, mais je n'ai pas le choix. Tu peux pas me comprendre. Tu sais pas ce que j'ai vécu, ce que la vie m'a fait endurer, tu peux pas savoir ça, alors me dis pas que tu me comprends ou d'autres trucs dans le genre. Me répond-il, avec un ton plus froid que d'habitudes.

« Je dois tuer mes ennemis », cette phrase reste coincée dans ma tête. Tuer ses ennemis ? Il tue des gens ? Je continue de pleurer, je suis faible, je pleure pour rien, alors qu'Izana est mal, triste et vide, mais il essaye tant bien que mal de ne pas le montrer. Alors que moi, je le vois. Je vois qu'il se sent seul et vide, je dois l'aider. Je ne veux pas le laisser seul, je ne peux pas, car je l'aime.

✨🦋 Et voilà pour ce chapitre ! J'ai encore plein d'inspi j'aime beaucoup cette ff !🦋✨

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Izana x Reader-Les opposés s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant