CHAPITRE 11 - Le nouveau départ

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- C'est le grand jour.

Kaiko, qui enfilait en ce moment une paire de grosses baskets à ses pieds, releva la tête vers Akarui et Oribu.

Fièrement vêtue de l'uniforme scolaire de Yuei, la jeune fille sourit à ses parents de toutes ses dents.


«- Tu es magnifique, ma puce!

Le visage de Kaiko rayonnait de plaisir alors qu'elle exécutait un petit tour sur elle-même.

- Merci, Maman!

Kaiko refit un petit tour devant le miroir, cette fois-ci plus énergique et manqua de tomber sur le plancher.

Les vacances arrivaient déjà à leur fin lorsque son uniforme scolaire lui a avait été envoyé. La jeune fille s'était jetée sur le paquet avec autant d'avidité qu'un prédateur sur sa pauvre proie et s'était aussitôt précipitée dans sa chambre pour essayer sa nouvelle tenue.

La rentrée était dans quelques jours et Kaiko voulait s'assurer que l'habit obligatoire de son lycée lui allait correctement.

Finalement, l'uniforme de Yuei lui plaisait beaucoup.

Que se soit la chemise blanche, la veste grise aux détails bleus-verts foncés, la jupe d'une teinte similaire et la cravate rouge, Kaiko trouvait cet uniforme bien plus agréable à porter que celui du collège Homare.

- Ce gris va très bien avec ton teint.

Les parents de Kaiko l'avaient rejoint dans sa chambre, accompagné de Masao.

La fierté se lisait dans le regard des deux adultes.

Masaso, lui, ne semblait en rien impressionné.

- Je ne vois pas ce que cet accoutrement a de si spécial...

Il avait reçu son uniforme du collège Homare quelques jours plus tôt et avait été à des lieux de l'enthousiasme tout de même excessif de sa sœur aînée.

Cette dernière ignora simplement son commentaire et continua de s'admirer dans le miroir.

- Est-ce que Yuei est strict sur le port d'uniforme?

Kaiko se tourna finalement vers ses parents pour poser sa question.

- Si mes souvenirs sont bons, répondit Oribu en se massant le menton, ils n'ont pas trop de problème à nous laisser porter les souliers que l'on veut...

- Génial!!

Kaiko s'était aussitôt jetée sur sa garde-robe.

Alors qu'elle fouillait avidement dedans à la recherche d'une paire de chaussures, Masao quitta discrètement sa chambre.»


- Oui! Oh, j'ai l'impression de rêver!

C'est ce qu'avait Kaiko répété durant les quelques jours qui l'avaient séparés de sa rentrée au lycée, ce qui au passage, avait bien tapé sur les nerfs de Masao.

Mais même ce dernier couvait à présent sa sœur d'un regard débordant de fierté et d'admiration.

- J'suis trop content pour toi, frangine!

Alors que Kaiko laçait ses baskets aux motifs enflammés, collection limitée de l'agence d'Endeavor, son frère cadet lui câlina le haut de la tête.

- Tu n'imagines pas pour moi, alors!!

En effet, la joie que Kaiko ressentait lui était si intense qu'elle avait encore du mal à l'exprimer à l'oral: elle se contentait de phrases courtes et plus confuses qu'à son habitude.

My Heroic Me|Volume 1 - Les originesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant