Miss Boulettes

Bonus : La rencontre des parents de Lou-Anne

Je sort de mon bureau. Enfin la pause déjeuner, je meurs de faim ! J'arrive dans le couloir et me fais interpeller par un de mes collègues ;

- Paul !

Je fais volte-face et me retrouve nez-à-nez avec Gérard du secrétariat.

- On mange ensemble à midi ?

J'accepte sa proposition et nous sortons en dehors de l'immeuble. Nous achetons des sandwichs et nous nous attablons sur la terrasse de chez "Paul". Nous mangeons nos sandwichs en discutant ;

- Il paraît que le big-boss a recruté une nouvelle femme de ménage.

Je soupire.

- Dommage, Maria était sympa...

Il hoche la tête et nous continuons de parler pour arriver au sujet de mes blagues ;

- D'ailleurs j'en ai trouvé une nouvelle : Pourquoi les requins-marteaux s'ennuient-ils ?

Il hausse les épaules.

- Aucune idée.

- Parce qu'ils n'y a pas de requins-clous, pardi !

Il rigole et nous terminons de manger tranquillement. Nous rentrons ensuite au bureau et l'après-midi passe tellement vite que je ne me rends pas compte que tout le monde est déjà parti.

Je prends mes affaires, enfile mon manteau et sort dans le couloir avant d'être interrompu par une voix ;

- Vous !

Je fais un bond de trois mètres ( au moins ).

- Enlevez vos chaussures, je vient de passer la serpillière !

Je finis par voir le minuscule bout de femme qui me fait face, les poings sur les hanches.

- Excusez-moi, je ne voulais pas vous contrarier...

- Et bien c'est trop tard, enlevez-moi ces chaussures.

Je lui lance un clin d'œil suggestif.

- Madame est entreprenante...

Ses sourcils se froncent mais ses joues deviennent roses. Je prends le temps de défaire mes lacets et de retirer mes chaussures puis je lui fais face, ma paire de chaussures dans la main. Je demande avec un sourire en coin ;

- Et avec ceci ?

Elle me donne un coup de balai dans le derrière et j'explose de rire. Elle essaie de le masquer mais je vois bien le magnifique sourire qui orne son visage.

Je sort un carnet de mon sac et griffonne mon numéro de téléphone dessus sous son regard intrigué. Je lui donne le bout de papier et je sort de l'immeuble après avoir remis mes chaussures.

J'arrive enfin chez moi et m'affale sur le canapé alors que j'entends la sonnerie habituelle de mon téléphone. J'ouvre le message que je viens de recevoir ;

J'espère que votre maison n'est pas aussi sale que vos chaussures...

Je sourit et repose mon téléphone.

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Un bonus que j'avais préparé pour mettre à la fin du livre, puisque je n'ai plus d'inspiration je vous le publie.
ps : je suis toujours à la recherche de quelqu'un qui pourrait continuer l'histoire ( même un chapitre pourrait faire avancer l'histoire) ❤️❤️