Des rêves d'une vie

Quatrième nuit -5-

Erwin

J'arrive chez Levi, je cour vers la porte d'entrée, et, je rentre sans toquer.

-Levi ?!

J'entends une faible voix répondre :

-Je suis là...

Je tourne la tête et le trouve assis par terre, tremblant, les larmes coules sur ses joues, et avec une respiration difficile.

Je me met à genoux en face de lui, je le prend par les épaules, et, j'essaie immédiatement de le calmer.

-Hey... Regarde moi, c'est finit je suis là d'accord ?

Il me regarde, avec des yeux fatigués, luttant pour rester éveillés.
J'essuie ses larmes avec mon pouce, puis, je le prend pour l'amener dans le salon.

L'orage continu de frapper, et je le sens se crisper.

Je l'installe sur le canapé, l'enroule dans le plaide et, vais fermer les rideaux.

De retour près de lui, je le prend contre moi et tente de le rassuré... Je lui parle de tout et de rien, lui raconte ma vie, ma première carrière, mon déménagement, ma recherche d'emploi, tout et n'importe quoi, pour lui changer les idées.

Il ne dit rien, je ne sais pas s'il m'écoute vraiment.

J'essaie de le regarder il a les yeux presque fermés, une main qui ne lâche pas mon haut, il pleure toujours, mais il semble plus calme ...

Je continu mon récit, plus bas, espérant qu'il s'endorme mais le tonnerre semble le surprendre à chaque coup...

Comment faire ?

Je ne peux rien faire contre la météo, il faudrait au moins réduire le bruit...

J'ai des boules quies chez moi...

Je lui dit :

-Est ce que ça te dérangerais de venir chez moi ?

Il ne répond pas, mais tourne la tête de gauche à droite.

Je lui demande si je peux me permettre d'aller chercher des affaires dans sa chambre.

Il me répond oui de la tête.

Je me lève et fais le plus vite possible.

...

Les vêtements près, nous partons, dans la voiture il ne dit rien et regarde le sol fermant fort les yeux à chaque éclaires, et se bouchant les oreilles à chaque coups de tonnerre.

Nous arrivons, je lui ouvre et vais chercher les boules.

Je lui installe le canapé lit, et, vais chercher une couverture et des coussins, malheureusement, je n'ai que les miens, j'espère que ça ne le dérangera pas...

Une fois installé, je lui dit que je vais rester ici jusqu'à ce qu'il s'endorme.

-Merci...

Me dit-il tout bas.

Je souris, et attend patiemment qu'il ferme les yeux pour la nuit..