4. Preuve d'amour.

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- Tu n'oublies pas d'être toujours sur tes gardes. Me dit Calen pour la troisième fois de la journée.

- Mais oui, ne t'inquiète pas.

- Le taxi ! Il est arrivé. Et mec n'oublie pas je garderai toujours un œil sur toi. Bon voyage !

Ce fut les derniers mots qu'il m'adressait dans un dernier regard malicieux.

Bon cette fois l'aventure commence vraiment, avance sans un regard en arrière. Je rentrai dans le taxi lui indiquant l'aéroport et ressentait une drôle d'émotion. Une émotion de liberté qui serait vite remplacée pour mon plus grand malheur.
J'allais gagner.

(...)

Point de vue de Daraya.

- Rejoint moi dans mon bureau. - Ce fut le seul message que j'avais reçu de mon paternel. À contre cœur j'ai dû mis rendre, ça avait l'air important. Je ne peux non plus cacher ma curiosité.

Cela faisait 5 minutes que je l'attendais. Il ne change pas ces vieilles habitudes. J'avais la boule au ventre tellement que j'étais angoissée à l'idée de le revoir et ce fut la minute qui suit,où je l'entendais arriver à grands pas. Il rentra et m'adressa un sourire.

Je n'étais tellement pas habitué à un geste affectueux de sa part que cela me fit ressentir de la gêne.

- Je suis désolé de mon retard, j'avais une dernière petite chose à régler.

- Pourquoi m'a tu demander à me voir alors que mon vol est dans 1 heure ? J'essayais de paraître le plus calme possible pour pas que dans ma voix on entende mon stress.

- J'ai demandé à te voir. Me dit-il en reprenant mes paroles. Car je voulais te parler de cette fameuse tradition.

Fameuse ? J'aurais plutôt dit impitoyable.

Il m'arqua une pose puis reprit.

- Comme j'en déduis que tu as fait des recherches sur le meurtre d'Akila Marty. Tu as dû voir des articles sur le fait que c'est un grand mystère et que celui-ci est très dangereux. Comme Albert et moi ne voulons pas nuire à votre sécurité, nous nous sommes mis d'accord. Toi et Marceau devraient vous protéger mutuellement. M'explique-t-il avec douceur comme s'il s'adressait à un enfant de 4 ans.

- Je m'excuse de te couper mais nous ne sommes pas « rivales » normalement ? Alors à quoi bon de se protéger si c'est pour faire perdre l'autre ? Lui demandais-je comme s'il n'était pas dans la voie de la logique.

- Je sais que ça peut te paraître insensé mais le but n'est pas de vous mettre en danger ou que vous vous détestez. Non le but est aussi que vous travaillez ensemble pour vos vies. Personnellement je voudrais que tu gagnes quand même la tradition, c'est pour cela que je vais te donner deux choses que j'aurais aimé que mon père m'offre à ton âge. Conclut-t-il.

Il tenait dans sa main droite, une carte bancaire et dans l'autre un pistolet. Il leva sa main droite pour me désigner la carte.

- Cette carte bancaire n'a pas de fond, tu pourras te payer à peu près tous. Et ce pistolet... Cette fois il désigna sa main gauche pour mettre en évidence le pistolet. Et ce pistolet. Reprit-il. J'aimerais que tu l'utilises quand cas d'urgence, et bien sûr quand tu tueras le tueur ou la tueuse avec une balle entre les deux yeux.
Compris ?

ON VERRA BIEN QUI RIRA LE DERNIER.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant